dimanche 23 octobre 2016

Combien vaut un chauffeur?



Combien vaut un chauffeur?

La sempiternelle question.

La question à 1 000 000.00$!

Bref la question à laquelle il n'y a pas vraiment de consensus.



                                                     Ça?
    



                                                 Ou Ça?









Cette question, Steve Bouchard éditorialiste au magazine Transport Routier, l'a poser dans l'édition de novembre/décembre 2004.

Le 11 décembre 2004, en me basant sur mes revenus de l'année 2003, et le taux que j'étais payé en 2003, j'ai donc élaboré une réponse à sa question. 

Je lui fis parvenir par courriel et il me répondit le 17 décembre 2004.  Il devait publier ma réponse dans une  édition suivante, mais cela n'est jamais arrivé. 

Je me demande bien pourquoi d'ailleurs!!


Alors voilà la réponse a sa question: 


" Cher M. Bouchard,

Dans votre éditorial de novembre/décembre 2004, vous ouvrez toute grande la porte; " Combien vaut un chauffeur? » Je dirais plutôt "Combien vaut aujourd'hui un bon routier professionnel? »

C'est sur que d'établir un salaire après impôt c'est plutôt tordu comme exercice et ce n'est certainement la bonne façon de faire. En tant qu'ancien président syndical je peux vous affirmé que l'on négocie toujours sur la base du montant brut.

Je suis présentement à l'emploi de Challenger Motor Freight Inc. depuis 10 ans. Je vais vous expliqué la structure salariale de CMF qui sans être parfaite est a tous le moins une des meilleures présentement dans l'industrie:
Taux du mille de base             $0.37
Bonus de longévité  3 ans        $0.005
"     "     "           5 ans        $0.005
"     "     "           7 ans        $0.005
"     "     "         10 ans +     $0.005 Bonus pour voyage dans          $0.03
Nord-est US (ny,me,nh,vt, ct,ma,pa,nj,md,ri,de)
Livraison / ramassage               $30.00 ch.
Multi liv. / Ramassage  1er        $30.00 ch.    "              "               2ième    $35.00 ch.    "              "               3ième + $40.00 ch.
Bonus liv. /ram NYC                    $75.00 par voyage
Traversé douane                        $15.00 chaque fois
Échange de remorque                $0.00
Ramasser remorque au              $0.00
Terminus
Taux horaire                              $16.25 h
Attente à la douane après 2 h $16.25 h
Attente chez un client, bloc de    $25.00
4 heures
Lay over                                      $52.00 par jour

Le tout évidemment en dollars canadiens. Bon ce n'est pas parfait, mais il y a pire. Cette échelle salariale est en vigueur depuis quelque mois seulement.

Prenez mon cas pour 2003 (soit l'ancienne échelle de salaire) j'aie fait $65635.90; 287 jours sur la route, travaille en moyenne 14 heures par jours = 4018 hres donc pour un taux horaire moyen : $16.34. C'est pas pire vous allez dire, ben pas tout à fait; il n'y a jamais de temps supplémentaire. En 1991 je gagnais $15.25 h  + temps  1½ et 2.

Je crois que pendant trop longtemps les salaires ont stagné et même parfois reculé. Les gens de Schneider National et J.B. Hunt ont bien raison, si on prend $60000.00 US converti en $ Can au taux moyen de 45% on arrive a $87000.00. Maintenant, diviser par 4018 hres on arrive a $21.65 h moyen sans le temps supplémentaire.

Maintenant combien vaut un bon routier professionnel? Sans doute encore un peu plus si on considère que nous sommes probablement la profession la plus réglementée que je connaisse et que surtout on n'a pas le droit a l'erreur sans ça les autorités compétentes se font un malin plaisir de nous mettre de très grosses amendes, car nous sommes de bien dangereuse personnes. Tous les paliers de gouvernements ici comme au USA, et là-bas ils ont même des paliers qui n'existe pas ici, tous se font une très grande joie et sont extrêmement inventif pour trouver un moyen quelconque de nous vider les poches, car nous sommes une cible facile et de choix en étant étranger. C'est la seule profession que je connaisse ou l'on doit remplir un livre de bord quand on est en congé, même en vacances.

Vous pourrez dire que si je ne suis pas content que je change de métier, mais ce n'est pas une solution; car ça veut tu dire que si je fais un métier que j'aime malgré tout que je suis condamné a être mépriser par le public en général, me faire botté le cul par toutes les agences gouvernementales  Can et US qui existe, me faire chier dessus par les clients qui croit que tout leurs est due, et que nous on est moins que rien. Pas de qualité de vie familiale. L'esclavage a été aboli il y a longtemps.

J'aimerais bien être respecté, en commençant par l'ensemble de l'industrie ça serait un grand pas en avant. Être soutenus par l'industrie. Le respect tout autant que le salaire fait la différence. Mais comme le respect n'est pas toujours au rendez-vous il nous reste donc le salaire, donc ça prend plus d'argent sur la table; fini le bénévolat et que l'on soit payé pour le temps supplémentaire.

Prenons le $21.65h de tantôt. 40h/semaine X 50 semaines = 2000 heures au taux régulier; soit $43300.00. Ensuite $21.65 a 1½ = $32.48 soit 2018 hres X $32.48 =  $65544.64, pour un grand total  $43300.00 + $65544.64 = $108844.64. 

Donc en conclusion je crois que c'est ça que vaut "un bon routier professionnel" soit $108844.64

Je sais que, mais chiffres vont en faire sursauté plus d'un, mais ils sont tout aussi valide que n'importe quel expert ou actuaire patronal.

Sur cher Steve je vous souhaite de Joyeuses Fêtes et une bonne réflexion sur le sujet!

Richard Corbeil,
Routier Professionnel



Cela donne une idée que ce n'est pas d'hier que je clame qu'un chauffeur devrait gagner plus de 100 000.00$.

Certain ne serons sans doute pas d'accord avec mes chiffres, mais en tenant compte du contexte de 2003, je crois fermement qu'ils sont très valide. 



                                                         









Il est évident qu'aujourd'hui avec les livres de bord électronique qui sont au coin de la rue, et qu'on peut le constaté, les taux qui n'ont pas ou peu augmenté, la manière de rémunéré les chauffeurs dans sa forme actuelle, est désuète.

Il est plus que temps que les chauffeurs soient rémunérés à leurs justes valeurs pour tout le travail effectuer. La meilleure façon et la plus simple consiste a les payé a l'heure, et en temps supplémentaire après 40 heures, ce qui est plus normal que 60 heures!

Sur ce, je vous souhaite a tous une bonne réflexion sur le sujet.



 



Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
Journalier-Cariste
Blogueur
Indépendantiste
Syndicaliste
Membre UNIFOR 636Q
Délégué syndical
Délégué CSS
RL FSFTQ
Ancien membre: Teamsters 931, Métallos 7625, UES-800, FTQ 791, B.A.S.I.C.
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dimanche 16 octobre 2016

UNION



UNION

Selon Larousse:

Union
- Relation existant entre deux ou plusieurs choses, deux ou plusieurs personnes qui forment un ensemble. 
- Conformité de sentiments, de pensées, de comportements entre des personnes ou des groupes. 
- Action de réunir, de rassembler, d'associer des éléments jusqu'alors séparés. 
- Groupement de personnes ou de collectivités associées pour mener une action, défendre une même cause.
Syndicat
- Groupement constitué pour la défense d'intérêts professionnels ou catégoriels communs.




Ici au Québec, et dans la francophonie, c'est le mot syndicat qui est plutôt utilisé au lieu de "UNION" comme dans la langue anglaise. Selon moi si le mot union étais utilisé, cela aiderais a mieux passé le message. Question de point de vue.
Comme on peut le constaté, il y a une grande similitude entre Union et Syndicat.
Se regroupé, s'unir, afin d'être plus fort, au lieu de subir. Être uni, cela ne veut pas dire être d'accord à 100% sur tout.
S'unir avec un point commun, un dénominateur commun. Dans le cas présent; chauffeurs, conducteur, camionneur, routier. Alors pourquoi avec le nombre de chauffeurs sur la route, la prétendu "pénurie", pourquoi ces derniers ne parviennent pas à s'unir? Bonne question.
Ça c'est le dénominateur commun. Maintenant reste la cause commune.




Cause commune.
Les chauffeurs que je connais, de près ou de loin, tous sans exception veulent un meilleur salaire, de meilleures conditions de travail, un fonds de pension, et surtout que le métier soit finalement reconnue comme une profession. Cela fait plusieurs points en commun pour faire une cause commune!
Alors pourquoi il n'y a pas d'unité?
Tous les regroupements, associations, fédérations et autres du genre qui ont existé dans le passé, toutes voulaient ces choses citées ci-haut. Et pourtant presque toutes ont disparus. Certaine ont même laissé un  gout amer.
Pareil pour le mouvement syndical. Certains sont venue, d'autres sont parti. Certaines compagnies ont été syndiquées, d'autre ce sont dé syndiqués.
Certains essayent de trouver la formule magique, entre syndiqué et non-syndiqué. D'autres veulent faire changé le Code du Travail du Canada, en ayant une supposé nouvelle approche du problème. D'autres encore veulent à la fois combattre les syndicats et les compagnies. Bref il y en a pour tous les goûts!
Alors elle est ou l'unité, l'union?
Chose certaine, être un employeur, je ne serais pas trop inquiet. Divisé pour mieux régner. Voilà ce qui prévaut présentement dans l'industrie du transport routier en Amérique du Nord.


                                                     



S'unir une utopie?
Telle est la question. Présentement qu'en est-il?
Chacun tire la couverte sur son bord.
Chacun prétend avoir la meilleure solution pour les problèmes que vivent les chauffeurs dans l'industrie.
Chacun est le roi de sa petite butte de terre, et se crois le roi de la montagne, alors qu'il n'y a pas de montagne.
Tant et aussi longtemps que ce dialogue de sourd va continuer, alors oui, s'unir demeureras une utopie!
Par contre le jour ou les antis-syndicalistes mettrons la même énergie à ouvrir un dialogue avec le mouvement syndical, plutôt que de le combattre,  alors s'unir cesseras dès lors d'être une utopie, et les employeurs devront commencer a s'inquiétés.
Évidemment cela devra se faire de bonne foi des deux cotés. Pour ma part, je crois fermement que le mouvement syndical est très ouvert, et est prêt pour ce dialogue.
Cela ne va pas pour autant régler tous les problèmes demain matin, mais ça va permettre de canaliser les énergies à la bonne place pour la cause. Cela sera la première pierre pour bâtir une solide base vers une grande unité de la profession dans l'industrie.

                                                    



Alors, quand on y pense bien, ce n'est une si grande utopie que cela. Si chacun y met du sien, cela pourras même être réalisable prochainement.
Ici il ne s'agit pas de trouver le messie, ou de dire que mon idée est meilleure que la tienne, ou encore de déterminer qui est le plus fort, mais bel et bien de s'unir pour la cause; l'amélioration du sort des chauffeurs.
Donc, au lieu de perdre son temps, énergie et argent à essayer de monter une ou des structures parallèles a celles déjà existantes, pourquoi ne pas s'unir a celle qui existe déjà??
Sans que cela soit la solution parfaite, elle n'en demeure pas moins la meilleure pour l'instant.
Imaginez un front commun unis de gens syndiqués et non syndiqués. Unis dans la cause commune!

                                                         



Alors mesdames et messieurs, qu'attendez-vous pour vous UNIR!

Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
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Syndicaliste
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vendredi 9 septembre 2016

Pourquoi je suis contre Uber.



Pourquoi je suis contre Uber.





À mon avis Uber n'apporte rien de bon a l'économie du Québec. Uber fait partie de la mondialisation à outrance, ce qui ne fait qu'accentuer le nivellement par le bas des travailleurs.


Chaque sous de profit d'Uber va aux USA.


Chaque sous de profit de l'industrie du taxi reste ici pour faire tourné l'économie d'ici.


Uber ne fait que précariser l'emploi dans l'industrie du taxi et surtout c'est un outil pour démolir les syndicats au Québec.


                                                           



Bien sur que l'industrie du taxi doit se modernisé et adopté les nouvelles technologies. Avoir un code vestimentaire, un code de propreté pour les voitures, avoir les technologies pour les modes de paiements, etc. 

Il faut faire le ménage dans les permis, et surtout mettre fin au marché noir dans l'industrie.


Mais certainement pas endossé Uber sous prétexte de la mondialisation, ou parce que cela est à la mode et que cela se fait ailleurs!


Ici on n'est pas ailleurs, mais bel et bien au Québec. Nous sommes et resterons différent du reste de l'Amérique du Nord. 

Il n'y a aucune raison de niveler par le bas l'industrie du taxi, afin de satisfaire l'appétit gargantuesque de profit sauvage d'une grosse multinationale américaine. 

Pas plus que de satisfaire une bande de geek bien pensant centrer sur leur petit nombril!


                                                              




Certains diront que les chauffeurs de taxi et l'industrie sont les propres artisans de leurs malheurs. 

Pas sur! 

Cette industrie a été laissée à elle même pendant longtemps. 

Tous se taisaient car les taux restaient bas et les gens pensaient à survivre.


S'il y a des gens qui devraient comprendre et être contre Uber, ce sont les chauffeurs de l'industrie du transport routier.


De beaucoup disent, tu as choisi ce métier, alors fait avec. 

Tu n'a pas d'éducation, alors vit avec. 

WOW! 

Est-ce une raison de travailler pour un salaire de crève-faim et des conditions de travail misérables??

Hein, cela ressemble étrangement au monde végétal de l'industrie du transport routier!


Faut-il dénigré les gens qui travaille à rabais, au salaire minimum?



                                                          




Je tiens rappeler à tous que dans nos sociétés dites modernes, chaque individus qui travaille a son importance. 

Le busboy au resto, les balayeurs à l'usine, les gens qui font le ménage dans les bureaux après les heures de fermeture, le commis au dépanneur, le gardien de sécurité de nuit, bref tous les gens qui ne font pas nécessairement un métier prestigieux, mais qui sont essentiels dans nos sociétés.


Tous ne vont pas à l'université. 

Alors, est-ce une raison de travailler pour une poignée de change???



                                                         




Est-ce une raison pour que les chauffeurs de taxi qui travaillent pour moins que le salaire minimum bien souvent, et que tous ferment les yeux sur cette situation délabré? Et qui plus est, appuyé Uber parce que c'est dans l'air du temps?


Pensez-y!

Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
Journalier-Cariste
Syndicaliste
Secrétaire-trésorier UNIFOR sl 636Q
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samedi 2 juillet 2016

Le mouvement syndical!



Le mouvement syndical!


Le mouvement syndical ou l'importance d'être syndiqué!


En effet, depuis plusieurs années, le mouvement syndical se fait démolir par les gens de la droite, les droitistes.


Pour les droitistes, il est de bon ton, de bien faire ressortir tous le coté négatif, les erreurs de jugement de certains dirigeants et de l'appliquer a l'ensemble du mouvement syndical en prétextant l'inutilité des syndicats dans notre société dite moderne et équitable en 2016.



Dans le but de rétablir les faits, et ceux qui me connaisse savent que je suis pour les syndicats, alors je vais faire ma part.


                                                            


Les faits.



Au Canada, il y a selon les statistiques de 2014, 4 504 600 travailleurs syndiqués, soit un peu plus de 30% des travailleurs. (1)


Au Québec, c'est 1 376 600 travailleurs syndiqués, soit environ 39% des travailleurs. (2)


Le Québec est 3ième pour le taux de syndicalisation avec 39%.


Le Québec est 2ième pour le nombre total de syndiqués, derrière l'Ontario; 1 572 400.



                                                         



Et cela n'est que ce que l'avantage monétaire viens injecter de plus dans l'économie a chaque jour, pour faire tourner l'économie d'ici!


Voilà pour les chiffres.



Qui peut se syndiqué?



Tout d'abord, que disent les Codes du Travail québécois et canadien en matière de syndicalisation?


Code du Travail du Québec, article 3: section 1, Du droit d'association (3)

3. Tout salarié a droit d'appartenir à une association de salariés de son choix et de participer à la formation de cette association, à ses activités et son administration.

Code du Travail Canadien, article 8, section 1: (4)

Section 1, Libertés fondamentales
Note marginale: Libertés de l'employé.

8 (1) L'employé est libre d'adhérer au syndicat de son choix et de participer a ses activités licites.



Les avantages.


Le premier avantage, le respect.

Se faire respecté par l'employeur.

Cessé d'être victime des décisions arbitraire de l'employeur qui nous affecte directement sans être consulté.

Reconnaissance de l'expérience acquise et de l'ancienneté.

Briser l'isolement face à l'employeur.

Mieux connaitre nos droits en matière de travail, de même qu'en santé-sécurité.

Acquérir de meilleures conditions de travail, et autres avantages sociaux tel que les assurances groupe, fonds de pension, ou REER collectif, congés payés, jour de maladie, etc.

Avec de meilleurs salaires et conditions de travail, on améliore notre niveau de vie.

Avec un fonds de pension ou un REER collectif, on peut mieux préparer notre retraite.

Tout ces avantages que les syndicats négocient, non seulement profite t'ils aux syndiqués, mais ces avantages débordent sur l'ensemble des travailleurs et la société en générale!

Il ne faut pas perdre de vue que c'est le mouvement syndical qui a grandement contribuer, au siècle dernier, a la création de la classe moyenne, dont nous faisons tous partie en grande majorité.


                                     



Mais encore?



Durant les années 1980, période de crise, ou le taux de chômage étais élevé, ou les taux d'intérêts atteignaient des sommets jamais vue, frôlant le shylocking. 

C'est alors que la FTQ, avec Louis Laberge en tête, créé le Fonds de Solidarité de la FTQ.

Premier fonds de travailleurs à voir le jour, et une création purement québécoise.

Au début cela avais fait rigolé bien des gens, mais regardé ce qu'est devenue le FSFTQ. (5)







La CSN, quelques années plus tard, a aussi emboîté le pas avec le Fondaction CSN. (6) Quelques tentatives dans certaines autres provinces ont malheureusement échoués.

L'ensemble du mouvement syndical a fait dernièrement des représentations auprès du gouvernement afin que soit amélioré le Régime de Pension du Canada. Ceci va bénéficier à l'ensemble des travailleurs canadiens syndiqués ou non.

Le mouvement syndical, à tous les jours plaide des dossiers Santé-Sécurité devant les instances gouvernementales pour défendre le droit des travailleurs en la matière.

Le mouvement syndical travaille aussi, à faire modifier le PTP qui s'il est adopté sans modifications, va nuire a l'ensemble des travailleurs du Québec ainsi qu'au Canada, syndiqués ou non.


Depuis un peu plus de 18 mois aux USA est parti un mouvement en faveur du salaire minimum à 15.00$ de l'heure. Ce même mouvement fait des représentations auprès des gouvernements provinciaux ici au Canada. Cette mouvance est fortement soutenue par l'ensemble du mouvement syndical toutes couleurs confondues!

Au Québec, les syndicats travaillent à protéger le français comme langue de travail.


                                       






Quelques statistiques.

Provinces/
Territoires              #syndiqués     rang#         %syndiqués  rang%

Alberta                   418 000           4ième          22%           11ième

C-B                         564 000           3ième          32%           7ième

IPÉ                           20 300           10ième         32%           7ième

Manitoba                 192 400           5ième          35%           5ième

Nouveau Brunswick   88 000           8ième           29%          9ième

Nouvelle Écosse       119 300           7ième           31%          8ième

Nunavut                      5 600           13ième          48%          1ier

Ontario                1 572 000            1ier              27%          10ième

Québec                1 376 600            2ième           39%          3ième

Saskatchewan         153 400            6ième           33%          6ième

Terre Neuve             81 400            9ième           38%          4ième

TNO                           8 000            11ième          40%          2ième

Yukon                         6 400            12ième          38%          3ième



En conclusion.


Il ne faut jamais perdre de vue qu'un syndicat, quel qu'il soit, peu importe sa couleur, la centrale a laquelle il est affilié ou qu'il soit indépendant, un syndicat est aussi fort que ses membres le sont!


Un syndicat appartient aux membres et non l'inverse!


Un syndicat fonctionne de façon démocratique, dans la mesure où les membres le veulent.


Cela demande de l'implication de la part des membres, mais c'est seulement de cette façon qu'un syndicat va être fort et dynamique. 
                                                           



                                                            


Il ne faut pas avoir peur de faire connaitre nos désaccords avec les gens de l'exécutif syndical et d'en discuté avec eux.


Faire valoir ses points, c'est cela la démocratie, ne pas avoir peur de s'exprimer.

Assister aux assemblées syndicale, rencontré vos membres de l'exécutifs, impliqué vous dans la vie syndicale de votre unité locale.

Références:

(1) http://congresdutravail.ca/pourquoi-des-syndicats

(2)http://congresdutravail.ca/pourquoi-des-syndicats/r%C3%A9partition-par-province-et-territoire/qu%C3%A9bec

(3) http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showDoc/cs/C-27?&digest=

(4) http://lois-laws.justice.gc.ca/fra/lois/l-2/page-2.html#h-7

(5) http://www.fondsftq.com/

(6) http://www.fondaction.com/

Fraternellement,
Richard Corbeil
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