dimanche 8 mars 2015

Chauffeurs = 3, Groupe SDJ Inc. = 0. 2ième partie.



Chauffeurs =3,Groupe SDJ Inc. = 0
2 ième partie.


Voici la deuxième partie de cette saga!

Le 6 mars 2015, j'ai finalement reçu par courrier postal, le paiement final au montant de 2645.98$, chèque émis par le Gouvernement du Canada, suite à l'arbitrage gagné le 14 novembre 2014.  

http://routierrevendicateur.blogspot.ca/2014/12/chauffeurs-3-groupe-sdj-inc-0.html

Mais pourquoi diable, un tel délai entre le moment de la décision, soit le 14 novembre 2014 et la date d'émission du chèque le 2 mars 2015? Alors que le délai normal est de 3-4 semaines maximum!

Il semble que suite à la décision de l'arbitre, le 14 novembre 2014, en notre faveur, que cette décision n'a pas plu aux dirigeants de Groupe SDJ Inc., ainsi qu'a leur misérable avocat.

En effet ce dernier s'est permis d'écrire à la ministre du Travail Canada, Mme Khristinn Kellie Leitch, arguant de faux prétextes, tel que l'arbitre aurait erré sur certaines questions, et demandais par le fait même la nomination d'un nouvel arbitre dans le dossier.

La ministre Leitch, croyant bien faire a donc fait arrêter l'ordre de paiement a notre égard, et a par le fait même accordé un délai pour que ce dernier puisse soumettre ses nouveaux arguments et ses allégations comme quoi l'arbitre aurait erré. Extension de délais jusqu'au 16 février 2015, ce qui est extrêmement rare selon certaines sources.

Le matin du 16 février pas de nouvelle de l'avocat!

Soit l'avocat c'est subitement réveillé, et a enfin réalisé qu'il n'avait pas de dossier potable, les mains vides, zéro argument pour étayer ses dires. Soit ce dernier a eu l'idée de se renseigner auprès de confrères ayant de l'expérience en droit du travail et aurai compris qu'il fonçait droit dans un mur!

                                                         
                                                        



Ce qui est méprisable dans tout cela, c'est que même en ayant perdu, sans aucun recours d'appel possible, les misérables ont quand même fait une tentative auprès de la Ministre du Travail Canada, Mme Leitch. Invoquant de faux prétextes, qu'ils n'ont pas été en mesure d'étayer, essayant de trouver une façon de ne pas nous payé. Faut être désespéré, être rendu bas en kriss pour agir ainsi!

                                                   
                                                 



Chose certaine, ces gens au départ n'avaient pas de dossier en main, et n'en ont jamais eue! Quand tu arrive en arbitrage avec seulement une feuille de papier comme dossier, cela dénote le grand manque de sérieux de ces gens, et surtout le manque de professionnalisme de l'avocat!  







Nonobstant ce qui a été dit ou fait, une chose extrêmement importante demeure;  "LA JUSTICE A TRIOMPHER, LA VÉRITÉ AUSSI"


                                                                              


De cette importante victoire quelques points ressortent;

L'importance d'avoir un dossier bien monté, bien structuré. Dans ce cas précis, mes expériences précédentes, victoires comme défaites, m'ont grandement été utile dans la préparation de nos dossiers.

L'importance de bien s'informé, et surtout ne pas hésité à porter plainte. Plus il y aura de plainte justifié, plus les chances de faire changer les choses seront grande!

Si un tel événement se serai produit dans un milieu syndiqué, au lieu de prendre 22 mois pour avoir nos argents, cela aurai pris 22 jours +-. Faut-il rappelé qu'en vertu de la partie III du Code Canadien du Travail, art. 230 (1):
·       (1) Sauf cas prévu au paragraphe (2) et sauf s’il s’agit d’un congédiement justifié, l’employeur qui licencie un employé qui travaille pour lui sans interruption depuis au moins trois mois est tenu :
o   a) soit de donner à l’employé un préavis de licenciement écrit d’au moins deux semaines;
o   b) soit de verser, en guise et lieu de préavis, une indemnité égale à deux semaines de salaire au taux régulier pour le nombre d’heures de travail normal.

                                                             




L'importance d'être tenace et ne jamais abandonné. Beaucoup aurais abandonné en cours de route, par découragement. Les employeurs comptent grandement sur ce facteur, la peur!

L'importance de diffuser la nouvelle, comme quoi il est possible de gagner face aux employeurs véreux et malhonnêtes. Ce n'est certes pas facile, et c'est long et parfois pénible, mais en bout de ligne, cela en vaut le coût!

Au risque de paraître redondant, pour moi cette victoire, fait ressortir l'importance d'être syndiqué. Surtout dans l'industrie du transport routier. Quand tu n'es pas syndiqué, les employeurs se croient tout permis, et l'intimidation fait partie des armes favorites des employeurs. Tenté d'intimider quelqu'un, ce n'est pas seulement avec des "goons", mais faire apparaître un avocat, qui écrit au ministère du Travail, aux enquêteurs, te décrivant comme étant un mauvais employé, a grand coup de faussetés, cela est une forme d'intimidation! La lettre en question, était un tissu de mensonge de la première ligne à la dernière.


                                                                             


Une chose demeure, les syndicats sont la dernière ligne de défense pour les Travailleurs face aux employeurs malhonnêtes et véreux qui prônent le capitalisme sauvage à tous vent sur le dos des Travailleurs.


                                                                               


En conclusion, je tiens en mon nom personnel et celui de mes 2 confrères, remercié Mme Mélanie Beaulieu, inspectrice normes du travail, RHDCC, qui a fait un boulot impeccable. En effet Mme Beaulieu, par son professionnalisme, a enquêté, fouillé, approfondi et finalement assemblé un dossier imparable et impeccable. Tous les aspects légaux et possibilités de réplique ont été passés au crible afin de soumettre à l'arbitre un dossier implacable.

Une partie de cette grande victoire reviens a Mme Beaulieu, alors MERCI!


Fraternellement
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
Journalier-Cariste
Syndicaliste
Membre UNIFOR 636Q
Délégué de département
RL FSFTQ
Ancien membre: Teamsters 931, Métallos 7625, UES800, FTQ791, B.A.S.I.C.
Souverainiste
UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire