dimanche 16 octobre 2016

UNION



UNION

Selon Larousse:

Union
- Relation existant entre deux ou plusieurs choses, deux ou plusieurs personnes qui forment un ensemble. 
- Conformité de sentiments, de pensées, de comportements entre des personnes ou des groupes. 
- Action de réunir, de rassembler, d'associer des éléments jusqu'alors séparés. 
- Groupement de personnes ou de collectivités associées pour mener une action, défendre une même cause.
Syndicat
- Groupement constitué pour la défense d'intérêts professionnels ou catégoriels communs.




Ici au Québec, et dans la francophonie, c'est le mot syndicat qui est plutôt utilisé au lieu de "UNION" comme dans la langue anglaise. Selon moi si le mot union étais utilisé, cela aiderais a mieux passé le message. Question de point de vue.
Comme on peut le constaté, il y a une grande similitude entre Union et Syndicat.
Se regroupé, s'unir, afin d'être plus fort, au lieu de subir. Être uni, cela ne veut pas dire être d'accord à 100% sur tout.
S'unir avec un point commun, un dénominateur commun. Dans le cas présent; chauffeurs, conducteur, camionneur, routier. Alors pourquoi avec le nombre de chauffeurs sur la route, la prétendu "pénurie", pourquoi ces derniers ne parviennent pas à s'unir? Bonne question.
Ça c'est le dénominateur commun. Maintenant reste la cause commune.




Cause commune.
Les chauffeurs que je connais, de près ou de loin, tous sans exception veulent un meilleur salaire, de meilleures conditions de travail, un fonds de pension, et surtout que le métier soit finalement reconnue comme une profession. Cela fait plusieurs points en commun pour faire une cause commune!
Alors pourquoi il n'y a pas d'unité?
Tous les regroupements, associations, fédérations et autres du genre qui ont existé dans le passé, toutes voulaient ces choses citées ci-haut. Et pourtant presque toutes ont disparus. Certaine ont même laissé un  gout amer.
Pareil pour le mouvement syndical. Certains sont venue, d'autres sont parti. Certaines compagnies ont été syndiquées, d'autre ce sont dé syndiqués.
Certains essayent de trouver la formule magique, entre syndiqué et non-syndiqué. D'autres veulent faire changé le Code du Travail du Canada, en ayant une supposé nouvelle approche du problème. D'autres encore veulent à la fois combattre les syndicats et les compagnies. Bref il y en a pour tous les goûts!
Alors elle est ou l'unité, l'union?
Chose certaine, être un employeur, je ne serais pas trop inquiet. Divisé pour mieux régner. Voilà ce qui prévaut présentement dans l'industrie du transport routier en Amérique du Nord.


                                                     



S'unir une utopie?
Telle est la question. Présentement qu'en est-il?
Chacun tire la couverte sur son bord.
Chacun prétend avoir la meilleure solution pour les problèmes que vivent les chauffeurs dans l'industrie.
Chacun est le roi de sa petite butte de terre, et se crois le roi de la montagne, alors qu'il n'y a pas de montagne.
Tant et aussi longtemps que ce dialogue de sourd va continuer, alors oui, s'unir demeureras une utopie!
Par contre le jour ou les antis-syndicalistes mettrons la même énergie à ouvrir un dialogue avec le mouvement syndical, plutôt que de le combattre,  alors s'unir cesseras dès lors d'être une utopie, et les employeurs devront commencer a s'inquiétés.
Évidemment cela devra se faire de bonne foi des deux cotés. Pour ma part, je crois fermement que le mouvement syndical est très ouvert, et est prêt pour ce dialogue.
Cela ne va pas pour autant régler tous les problèmes demain matin, mais ça va permettre de canaliser les énergies à la bonne place pour la cause. Cela sera la première pierre pour bâtir une solide base vers une grande unité de la profession dans l'industrie.

                                                    



Alors, quand on y pense bien, ce n'est une si grande utopie que cela. Si chacun y met du sien, cela pourras même être réalisable prochainement.
Ici il ne s'agit pas de trouver le messie, ou de dire que mon idée est meilleure que la tienne, ou encore de déterminer qui est le plus fort, mais bel et bien de s'unir pour la cause; l'amélioration du sort des chauffeurs.
Donc, au lieu de perdre son temps, énergie et argent à essayer de monter une ou des structures parallèles a celles déjà existantes, pourquoi ne pas s'unir a celle qui existe déjà??
Sans que cela soit la solution parfaite, elle n'en demeure pas moins la meilleure pour l'instant.
Imaginez un front commun unis de gens syndiqués et non syndiqués. Unis dans la cause commune!

                                                         



Alors mesdames et messieurs, qu'attendez-vous pour vous UNIR!

Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
Journalier-Cariste
Blogueur
Indépendantiste
Syndicaliste
Membre UNIFOR 636Q
Délégué syndical
Délégué CSS
RL FSFTQ

Ancien membre: Teamsters 931, Métallos 7625, UES-800, FTQ 791, B.A.S.I.C.

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

1 commentaire:

  1. Bravo Richard le problème est surtout avec les petits sortant du cftr qui crois au rêves américain la grande aventure la belle route et ces même gens lâche après un ou deux Californie et retourne ailleurs s'il montrais le vrai métier au cftr et cftc ou les autres écoles on pourrait les garder avec nous autres et avoir de meilleur condition

    RépondreEffacer