Blogueur invité!

Bonjour,

Comme certains on put le constaté, depuis le 19 juillet 2013, il y a maintenant un invité qui écrit aussi des textes sur ce blog.

Permettez moi de vous le présenter, il s'agit de mon bon ami français André Le Gall. André est Routier Professionnel et syndicaliste en France.

André publie aussi un blog en France:

http://cgttndv84.blogspot.fr/

André est très actif dans son unité syndicale.

Donc sur ce blog nous allons avoir le point de vue de nos cousins de France, ce qui va augmenter la diversité de point de vue, et par le fait même, comprendre que malgré l'océan qu'il y a entre nous, les problèmes semblent être semblable dans notre profession.
 

André soit le bienvenue!
 

Fraternellement,

Richard Corbeil

Routier Professionnel,

Syndicaliste,

Souverainiste,

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

Best of

Restons prudents car ces exemples ne sont pas dénués de danger.

VIVE LE QUÉBEC LIBRE!

VIVE LE QUÉBEC LIBRE

24 juillet 1967

En 1967 j'avais 10 ans. Quand le Grand Charles est venu faire son discours le 24 juillet 1967 a l'hôtel de ville de Montréal. A ce moment la je n'ai pas compris grand choses a son discours, sauf que j'avais la sensation qu'il se passait quelque chose d'important.

 En 1967, c'était en pleine monté de nationalisme Québécois, a l'apogée de la révolution tranquille. Hydro-Québec prenait son envol vers les grands projets a venir et le Québec était définitivement sortie de la noirceur.

 Aujourd'hui, 46 ans plus tard quand j'écoute le discours du Général Charles De Gaulle, je comprends toute la porté de son discours.

 De Gaulle était sans doute un visionnaire quand il parlait dans son discours que nous étions a nous constitué des élites, des usines, des entreprises, etc qui étonnerons et un jour vont aidé la France. On a qu'a penser a Bombardier, Cascades et autres qui sont aujourd'hui présentent en France et ailleurs dans le monde.

 Voici donc la vidéo du discours du Général Charles De Gaulle, suivi du verbatim de son discours.

                                                                                 

« C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française.  Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas, ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération.

Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement  vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise,   parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre !   Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre.

Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada,  et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson  des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française.

Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France.

Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.

Vive Montréal !

Vive le Québec !

Vive le Québec... libre ! 

Vive le Canada français !

Et vive la France ! »

VIVE LE QUÉBEC LIBRE

Fraternellement

Richard Corbeil

Routier Professionnel

Souverainiste

Syndicaliste

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

     

Autopsie d'une tragédie!

Tout d'abord je tiens a préciser qu'il ne s'agit pas ici de se faire du capital avec la tragédie du Lac-Mégantic. Non il s'agit plutôt de dénoncer a titre de citoyen une tragédie qui n'aurais jamais du avoir lieu!

AVIS

Dans le texte qui va suivre, les cœurs sensibles, ceux qui penchent toujours du coté patronal et des grosses corporations, et qui pensent a tort que les grosses corporations sont en affaire pour notre bien-être, ainsi que tout autres droitiste; soyez avisé que je ne serais pas tendre avec les vampires des grosses corporations, de même pour les politichiens qui couchent dans le même lit.

Le 6 juillet 2013 vers 01:15 restera marqué a tous jamais pour les gens de Lac-Mégantic, ainsi que pour toutes la population du Québec. L'inimaginable, l'impensable, la pire des catastrophes est survenue. Cette catastrophe est l'équivalent du 11 septembre 2001 pour nous, les terroristes en moins. Oups, pas sur, car il existe des terroristes en cravate, je les appelle les vampires du profits.

  
Qui sont les vampires du profit?

 Ce sont tous ces dirigeants des grosses corporations qui font passé le profit avant toutes choses, et surtout la sécurité, parce que la kriss de sécurité ca coute cher, pis c'est pas payant! Les vampires sont assoiffés de profits, de la même manière que sont assoiffés de sang les vampires dans les films a la télé. Les vampires du profit n'ont pas de longue dents comme ceux de la télé, ils nous ressemblent, sauf qu'a l'intérieur de leurs corps ils n'ont pas de cœurs, mais plutôt une grosse caisse enregistreuse qui fonctionne a énergie solaire (ben quoi ca coute rien).

 Ils sont obnubilé par le profit a tout prix. Donné du rendement aux actionnaires, battre les records de l'année précédente; ca c'est du capitalisme sauvage. Pas le bienvenue ici! 

Donc nos vampires de profits de l'industrie des chemins de fer, ne sont pas mieux ni pire que les autres vampires. Sauf que dans l'industrie ferroviaire on parle de gros gros montant d'argent. Une locomotive et des wagons ca coute un peu plus cher que des camions et des remorques.

Donc pour les vampires la seule façon pour rentabiliser les opérations consiste a couper dans la main d'œuvre et surtout la sécurité qui coute tellement cher! Dans la main d'œuvre, en ayant une seule personne responsable d'un train de 5 locomotives et plus de 70 wagons de pétrole léger. Au diable la sécurité, car sur papier tout va bien. En coupant dans le personnel, la sécurité prends aussi le bord.

Mais les vampires ne sont pas seuls responsable cette idiotie. Il y a quelqu'un qui a approuvé cela a Transport Canada. J'espère qu'il dort mal ces temps ci. Le ou les fonctionnaires qui ont accepter une telle stupidité, doivent eux aussi répondre de leurs actes imbéciles, criminels. Mais comme les fonctionnaires prennent rarement une telle décisions eux même, il y a sans aucun doutes des politichiens, qui sont intervenue dans ce dossier en faveurs de leurs amis les vampires du profit.

Les politichiens mécréant qui ont participé a cet acte criminel, les vampires du profit qui ont poussé ces dernier a agir ainsi, et tout autres responsables de cette tragédie, devraient être poursuivi pour négligence criminel, car on parle le bien d'un crime ici! 

A ce propos dans La Presse de samedi 20 juillet 2013, il y a un article qui fait froid dans le dos quand on lit, et qui n'est pas très rassurant pour l'avenir;

  http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/tragedie-a-lac-megantic/201307/19/01-4672574-lac-megantic-ca-y-est-cest-arrive.php

 Pour ceux qui on voyagé dans l'ouest canadien, l'hivers il n'est pas rare de voir un train qui a dérailler. Je peut dire que c'est assez spectaculaire de voir les wagons empilés les uns par dessus les autres. Mais la bas ca arrive dans des champs ou il n'y a personne.

 Ici au Québec il y aurais 65 000 habitation qui serais dans une zone trop près des voies ferrées. Il y aura t'il d'autres tragédies en puissance? A lire:

 http://recherche.lapresse.ca/cyberpresse/redirect/field/url/?document=wcm.lapresse.ca/article/4672578

Étrange aussi le silence des vampires de mma et de l'industrie pétrolière. Ils font tellement profil bas que c'est temps ci, ils pourraient passé sous un serpent avec un  chapeau haute forme sur la tête.
Et que dire d'ed burkhardt. Ce monsieur est rendu bien bas pour rejeté la faute sur le conducteur du train. Chapleau a bien exprimer avec une caricature ce que les gens de Lac-Mégantic en pensent:

Les politichiens maintenant.

Eux qui couchent dans le même lit que les vampires de profit, quoi espéré d'eux. Quand on voit le peu d'engagement et empressement des ministres fédéraux a venir rassuré la population de Lac-Mégantic, ce n'est pas rassurant a voir! Il reste a souhaiter que les politichiens soit en mesure de mettre leurs culottes, en autant qu'ils les retrouvent et ça c'est pas encore fait.

 A lire aussi:

http://leglobe.ca/2013/07/lac-megantic-une-catastrophe-evitable/

http://leglobe.ca/2013/07/lac-megantic-sun-news-et-propagande/

http://leglobe.ca/2013/07/lac-megantic-recuperation-catastrophe/


Ajouter le 27 juillet 2013:


Très bonne lettre ouverte de M. Rodolphe De Koninck - Géographe et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques à l’Université de Montréal - a Steven Harper. M. De Koninck met le doigt directement sur les causes de la tragédie:

http://www.ledevoir.com/politique/canada/383628/explosion-a-lac-megantic-j-accuse


Je tiens aussi a souligné que le journal La Presse, édition du 27 juillet 2013, dans le cahier actuel au pages A8,A9 et A10, il y a un hommage aux victimes du Lac-Mégantic. Courts textes et photos de chaque victimes, "Pour ne pas les oublier". Malheureusement je ne trouve pas le lien internet, aussitôt que je le trouve je vais le mettre ici.

Pour terminer je vous laisse avec le témoignage de M. Raymond Lafontaine. Témoignage émouvant, touchant, mais oh combien réaliste et juste. Droit sur le bobo. Noter a la fin la réaction du reporter.

Raymond Lafontaine

                                                                 

Toutes mes sympathies au citoyens de Lac-Mégantic, et aux familles éprouvés.

Fraternellement,

Richard Corbeil

Citoyen Enragé

Routier Professionnel

Syndicaliste

Souverainiste

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

De l'autre coté de l'atlantique.

Mon très cher ami Richard et néanmoins collègue, me permet d'écrire sur son blog. Je profite donc de l'occasion pour vous relater la situation du transport routier en Europe. Et bien, c'est la catastrophe !

Ainsi, après des années fastes dues à leur arrivée dans l'Union Européenne (obtention de subventions pour remplacer les parcs composés principalement de vieux camions), à des pratiques protectionnistes, l''Espagne et le Portugal viennent piller le marché français en proposant des prix au ras des pâquerettes. Ces 2 pays utilisent aussi de la main d'œuvre bon marché venant de Roumanie, Bulgarie, Brésil etc.

A l'Est, la situation est encore plus chaotique, car si l'Espagne et le Portugal sont soumis à la Règlementation Sociale Européenne, véritable code de loi du transport, les pays comme la Bulgarie, la Roumanie ne la connaissent pas. La corruption, les fraudes et l'anarchie règnent sur le transport dans ces pays. Alors, non contents de creuser leurs propres tombes en tuant leurs marchés, les transporteurs de ces pays déferlent sur l'Europe de l'Ouest, en cassant les prix et en faisant sur leur passage de véritables scènes de far west. Alcool au volant et sur les parkings, rixes, vols en tous genres, insécurité routière due à la vitesse excessive, au manque de formation, de professionnalisme.

En France, ce sont des milliers d'emplois de chauffeur qui disparaissent ainsi que des sociétés de transport qui ne peuvent plus rivaliser et qui tirent le rideau. Il y a aussi dans notre pays des grosses entreprises (comme celle où je travaille) qui embauchent de la main d'œuvre étrangère et cela au détriment des chauffeurs français.

Outre la crise provenant du séisme financier de 2008, qui a fait chuté toute croissance, nous subissons les effets pervers de la libéralisation du transport. Nous devons aussi supporter ce que nos grosses têtes ont appelé la mondialisation : nos entreprises, nos usines ferment pour aller s'implanter là où la main d'œuvre est moins élevée (ou pas élevée du tout !), Pologne, Roumanie et autres pays de l'Est, Chine, Turquie...résultat : pas de marchandises à transporter. C'est cela l'Europe, qui se voulait fraternelle. Les hommes politiques (et les gros patrons) nous ont fait rêver à un monde qui n'aurait plus à connaitre la guerre. Pourtant, ce qui se passe actuellement y ressemble fortement.

Enfin je dépose ci-dessous une pépite à regarder jusqu'à la fin et sans modération. C'était déjà plié en cette année là.

A bientôt,

André Le Gall.

Profession : Routier

La profession de Routier, devrais etre considéré de la même manière que celle d'un Électricien, Plombier, Mécanicien etc.

C'est a dire comme une vrai profession par tous les paliers de gouvernements et régit comme tel.

Ne peut devenir Routier qui le veut, contrairement aux message véhiculé partout. Essayer de devenir Plombier première classe après seulement une formation de 600-700 heures et d'avoir le même salaire qu'un Plombier qui exerce depuis plus de 25 ans. Pareil avec un électricien. 

Pourtant c'est ce qui arrive avec notre profession.

On est la seule profession ou quelqu'un avec un minimum de formation va cherché sa classe 1 et est pret a prendre le volant et etre payé le même salaire que les gens qui exerce la profession depuis longtemps.

Les compagnies de transport ont tellement de besoin de Routiers qu'ils sont prête a les engagé avec un minimum de formation et d'expérience et espèrent que tout va bien allé sur la route, en se croisant les doigts pour un peu de chance!

Je ne suis pas sur, que si tu essai la même chose avec les Électriciens, Plombiers, Menuisiers que ca va fonctionné!

Être Routier Professionnel ce n'est pas juste allé de l'avant, il y a toutes les règlementations a comprendre et gérée. Comprendre le milieu de travail. Comprendre les règles de sécurité et les appliqué. Savoir géré ses déplacements, et toujours avoir un plan B, car sur la route il y a toujours les impondérables.

Pourquoi dans les autres professions les années d'expérience sont elle reconnues et pas dans la notre?Pourquoi dans notre profession il n'y a que 3 classes, et rien en rapport avec les années d'expérience?

Pourtant on nous demandent de plus en plus de qualification pour exercer notre profession, nous sommes soumis a de plus en plus de règlementations de toutes sortes. Règlementation qui est parfois nécessaire, mais jamais personne ne nous demande notre avis sur la question et pourtant plein de gens, de commissions parlementaires décident de la façon que l'on devras travaillé et combien d'heure. Essayer de faire la même chose avec les autres professions, vous m'en parlerez si ca marche.

Dans les autres professions il y a des cartes de compétence et elles ne tombe pas du ciel, il faut les gagnés, les mérités et elles ont une valeurs et représentent une qualité!

Pourtant dans notre profession; rien.

Suit un texte écrit par un ami français, Routier Professionnel et Syndicaliste aussi, a propos de notre profession:

Je réponds au post de Richard en vous envoyant un article que j'avais écrit sur mon blog pour l'édito de Juin 2011. Voilà comment je conçois notre métier :



A tous ceux qui n'ont jamais conduit de poids-lourd, par n'importe quel temps, sous un soleil de plomb, une pluie battante, dans un épais brouillard, sur le verglas, dans la nuit noire ; à tous ceux qui n'ont jamais travaillé dans le froid, la canicule, dans la boue, sous la pluie ou avec un vent du diable ; à tous ceux qui n'ont jamais porté, tiré, poussé des charges lourdes, changé des roues, manœuvré dans des endroits étroits en évitant d'accrocher et de faire un constat ; à tous ceux qui ne savent pas ce que c'est d'attendre des heures que l'on daigne s'occuper de vous ; à tous ceux qui prennent leurs repas à heures régulières et qui ne risquent pas de se retrouver bloqué sur le bord de la route par ordre préfectoral sans couchage, hygiène, provisions ; à tous ceux qui ne connaissent pas les embouteillages, qui ne se font pas traiter d'emmerdeur public, d'assassin de délinquant ; à tous ceux qui n'ont jamais été blessés et prisonniers de leurs véhicules ; à tous ceux qui ne risquent pas leurs vies sur la route.


A tous ceux là, je vous dis : silence ! Vous ne pouvez pas prétendre connaître quoi que ce soit au transport. Vous nous devez un respect absolu. Arrêtez de nous considérer comme une valeur négligeable. Notre profession supporte beaucoup de responsabilités et ne consiste pas uniquement à transporter de la marchandise du point A au point B.


Nous devons respecter plusieurs cadres de lois, le code de la route, le code du travail, la réglementation sociale, Française et Européenne, et dans certains cas les régimes douaniers. Nous devons posséder le permis poids-lourd, les certificats de formation (FIMO ou FCOS) et pour certains des attestations pour les matières dangereuses (APTH), pour la conduite ou l'utilisation d'engins spéciaux (CACES) ; nous devons être aptes à manipuler de l'équipement informatique, à rédiger toute  sorte de document ; nous sommes capables de parler plusieurs langues. Nous sommes responsables dans les opérations de chargement et de déchargement, encaissements et décaissements qui sont des manœuvres demandant des aptitudes supplémentaires ; nous devons nous conformer aux protocoles de sécurité. Responsables de la marchandise, arrimage, protection contre le vol, les intempéries et les clandestins, comptage des quantités transportées, respect de la chaîne du froid, répartition des charges. Responsables de nos véhicules, surveillance des échéances de maintenance et de contrôles techniques, propreté et intégrité, petites réparations. Responsables vis à vis des usagers de la voie publique. Responsables du bon déroulement du transport, respect des délais, de la relation avec le client. Responsables de l'image de marque de la société, par notre tenue, notre comportement. Nous sommes aussi responsables de nous mêmes, ce qui n'est pas une mince affaire, notre vigilance devant être constante.


Pour ces raisons et pour celles que j'aurais omis de citer, je demande à ceux qui croient pouvoir nous donner des ordres, une seule chose : PARLEZ NOUS MEILLEUR ! Nous ne sommes ni des enfants ni des débiles. Prenez en compte les charges qui nous incombent, accordez nous le respect légitime dû à notre métier.


Car le comble, c'est que nous l'aimons tous.


André Le Gall

Et voila, autre continent mais même inquiétude face a notre profession.

Il nous appartiens d'y réfléchir sérieusement car il y va de notre avenir!

Bonne route

Fraternellement,

Richard Corbeil

Routier Professionnel

Syndicaliste

Souverainiste

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!

  

10 000 visites

Wow, hier en fin de journée ce blogue, a franchi la barre des 10 000 visites.

 

10 000 c'est peu être pas beaucoup, mais pour moi c'est pas mal.

Débuté le 26 juin 2012, 60 textes plus tard, franchir cette barre après 54 semaines avec peu de moyen de diffusion wow!

Merci a mes fidèles lecteurs, je vais tenté dans les mois a venir d'amélioré les moyens de diffusion et l'ensemble du blogue.

Merci encore une fois!

Bonne journée

Fraternellement
Richard Corbeil
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
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Temps supplémentaire pour les Routiers Professionnels.

Temps supplémentaires pour les Routiers

Oui vous avez bien lu! C'est le titre de l'éditorial du magazine Todays Trucking de juillet 2013 et signé par Rolf Lockwood. En effet M. Lockwood dit enfin, que les Camionneurs Professionnel devraient être rémunéré en temps supplémentaire quand ceux ci y ont droit.

Wow toute une avancé!

Ce que Lockwood semble juste commencé à comprendre, c'est que le temps supplémentaire ferais partie de la solution au dit problème de pénurie de Chauffeurs. Il ne semble non plus pas trop sur a quel moment les Camionneurs y ont droit.

                                                       

Selon le Code du Travail Canadien; tout ce qui est effectuer après 60 heures de travail doit être rémunéré a 150%. TADAMMMM. Et oui c'est simple hein, sauf qu'environ 99% des Camionneurs Professionnels ne sont même pas au courant de la loi. 

http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/C.R.C.,_ch._990/page-1.html#h-6

"(4) Lorsque la durée totale du travail de l'employé décrit au paragraphe (1) excède 60 heures au cours d'une semaine, toutes les heures de travail accomplies en sus de 60 doivent être considérées comme des heures supplémentaires."

Les grosses corporations de transport ainsi que leurs dirigeants; les vampires du transport, eux sont parfaitement au courant, et ne font rien pour le faire savoir. Au contraire ils se démènent comme des diables dans l'eau bénite, pour se défendent contre les éventuels Camionneurs, qui oseraient les défiés.

                                                       

Les vampires, n'hésitent pas a aucun moment de dépensé en frais d'avocats et frais juridique, souvent des montants exorbitant qui dépassent largement les montants qu'ils devraient payés en temps supplémentaire au Camionneurs.

                                                                

                                                                   

Lockwood parle aussi des vampires qui ont crée le fameux "blue ribbon task force" ou brtf, (selon moi on devrait plutôt appeler ca le blue ribbon task farce). Organisme qui a été crée par les plus grands vampires de l'industrie du transport au Canada, les vampires au sud de la frontière ne font guerre mieux. Le brtf doit trouver des solutions au problème, de la dite pénurie de Chauffeurs.

A part de belle grande paroles creuse, vide de sens, ils ne font absolument rien pour retenir les Camionneurs qui sont présentement dans l'industrie, ne font tout autant rien pour attiré les nouveaux dans la profession. Tout les sujets les plus farfelus, même ceux que vous ne pouvez imaginer y passe, sauf la vrai solution: $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$.

                                                          

Et oui, ca va prendre de l'ARGENT, ARGENT, ARGENT, ARGENT pour garder les Camionneurs, qui sont présentement dans l'industrie et encore de l'ARGENT pour attirer les nouveaux. Ca va prendre aussi des BONNES CONDITIONS de travail, un FONDS DE PENSION, un bon plan d'assurance familial, de meilleurs taux de vacances et plus de semaines de vacances, payé le TEMPS SUPPLÉMENTAIRES qui est du, etc., etc.

Et oui les vampires du transport, ainsi que tout les autres sans génie qui imaginent toutes sortes d'idées plus farfelus les unes que les autres, voila ce que ça prends! Arrêter de chercher de midi a quatorze heures.

                                                      

Pour en revenir au sujet principal, Lockwood aurait tout intérêt à téléphoner au 1-800-641-4049 et parlé avec un agent de Travail Canada, ca serais un bon investissement.

Il en est de même pour tous les Camionneurs, nous avons des droits, ils n'en tiens qu'a NOUS de les faire respecté. N'hésité jamais de vous renseignez, ou encore sur internet au site web:

http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/L-2/index.html

Pour la plupart des métiers couverts par le Code, le temps supplémentaire est payable après 40 heures à 150%. Malheureusement pour nous les Camionneurs Professionnels c'est après 60 heures et nous sommes limités à 70 heures semaine.

Donc l'importance de tout mettre, tout écrire, chaque minute de travail dans nos livres de bord, afin d'être en mesure de réclamé notre due a tous! Si on coupe dans les heures de nos livres de bord, on peut difficilement collecter le temps supplémentaire, puisque celui-ci n'a pas été entré dans le livre de bord.

Cependant si vous décidez de porté plainte afin de vous faire payez votre due, préparez vous a une très longue bataille, voir plusieurs années, avant d'en voir la couleur. En effet les vampires du transport ne vont pas se laissé dépouillé ainsi, par des Camionneurs Professionnels qui osent les défiés, afin d'aller cherché des argents qui leurs sont due, par ces même vampires.

Les vampires n'hésiteront pas à vous faire perdre de l'argent en réduisant vos heures et ou millages, car ils vont se sentir très offusqué par vos démarches. Ils vont épuiser tous les recours juridiques imaginables, afin de vous perdre en cours de route dans le grand dédale juridique et dans l'espoir évident, que vous allez abandonnez vos poursuites contre eux. Si vous abandonnez les poursuites en cours de route, c'est comme si cela n'avais jamais existé, donc aucune statistique nul part!

                                                       

Pour les sceptiques, parlés au Chauffeurs de ville de Challenger au terminus de Dorval,Qc qui ont osé porter plainte pour le temps supplémentaire qui leur étaient due depuis plusieurs années. Ces gens on lutté pendant environ cinq ans avant de voir la couleur des premiers billets de banque. Challenger c'est fait débouté a plusieurs reprises par les tribunaux, et revenais toujours a la charge avec d'autres arguments insipides et se faisais débouté encore et encore.

Dans de tels conditions aussi exécrables, comme nous sommes comme des pigeons voyageurs, difficiles a rejoindre et ce n'est pas évident, alors ca prend une grande volonté et une grande conviction profonde suprême pour aller au bout de ces démarches.

Les vampires du transport étant au courant de cet état de fait, ils en profitent a plein et vont faire tout en leur pouvoir, pour que vous n'ayez jamais accès a ces infos.

Vous êtes invité a téléphonez au 1-800-641-4049 pour a tout le moins vous informez de vos droits! Ces agents sont formé pour vous aidez, répondre a vos questions et vous guidez dans vos démarches. Si vous portez plainte, ce sont eux qui pilotent le dossier et cela ne vous coutent absolument rien!

Il n'en tient qu'a VOUS de faire respecter vos droits. Si vous ne le faite pas, alors qui va le faire?

Fraternellement,

Richard Corbeil

Routier Professionnel

Syndicaliste

Souverainiste

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Droit de grève!

Le droit de grève pour les syndicats est-ce une réalité qui va bientôt disparaitre au profits des entreprises et devenir un mythe?

 

Voici le texte de Brice Dansereau-Olivier, publié le 30 juin 2013 sur le site internet Le Globe :

 

http://leglobe.ca/

 

Je me suis permis un copié/collé de cet excellent texte:

 

publié le Dimanche 30 juin 2013

A la Une, fil de presse, Politique, Québec | par Brice Dansereau-Olivier

Grève dans la construction : quel avenir pour les syndicats?

 

      

              

À l’heure où vous lirez ces lignes, la loi spéciale forçant le retour au travail des travailleurs de la construction aura vraisemblablement déjà été adoptée, le gouvernement Marois ayant convoqué l’Assemblée nationale dimanche matin pour un vote sur la question.

Réclamée depuis avant même le début du conflit par les représentants de la droite économique, cette loi spéciale est un exemple de plus de la fronde antisyndicale qui semble s’être emparée du Québec récemment.
 

Face à ces attaques constantes et répétées contre le droit de grève des travailleurs, une question incontournable reviens sans cesse sur toutes les lèvres : quel avenir pour les luttes syndicales?
 

Les lois spéciales, un cadeau au patronat
 

Malgré sa façade conciliatrice, le PQ, en annonçant avant le départ pour le Mexique de madame Marois un délai d’une semaine avant l’adoption d’une loi spéciale avait de facto torpillé les négociations.
 

Sous le prétexte de donner une ultime chance aux pourparlers, une solution négociée étant mieux qu’une solution imposée dixit notre Première ministre, on voulait forcer les syndicats à accepter une entente à rabais.
 

En effet, quelle incitative pour la partie patronale à négocier de bonne foi alors qu’ils étaient déjà assurés d’un retour sur les chantiers pour mardi au plus tard?
 

Considérant qu’il s’agissait une grève tout à fait légale, selon des conventions balisées et garanties par les normes du travail, on ne peut s’empêcher d’avoir la désagréable impression qu’au Québec, le droit de grève, c’est comme le droit de manifester.
 

Un droit qui nous est garanti… Tant qu’on n’a pas la prétention de l’utiliser.
 

Les fameux abus syndicaux
 

Un des principaux arguments des détracteurs des syndicats, c’est la fameuse cupidité des syndicats. Ce mensonge voulant que les syndicats soient des créatures avides qui n’ont comme seule raison d’exister que de sucer le sang des gentils créateurs de richesses patronaux.
 

Pardon? La plupart des revendications syndicales de la dernière décennie n’avaient pas pour motif d’exiger une amélioration des conditions de travail des salariés, mais surtout d’éviter un recul de celles-ci.
 

Prétextant de difficultés économiques, d’un manque de productivité ou d’une faible compétitivité on exige des travailleurs qu’ils se serrent de plus en plus la ceinture.
 

À la limite, en cas de grave crise ce genre de mesures peuvent parfois s’avérer nécessaires. Mais pas à sens unique. Ce n’est pas aux travailleurs de payer pour une mauvaise gestion de l’entreprise.
 

Avant d’exiger des concessions des travailleurs, les patrons doivent mettre de l’ordre de leur côté. Couper dans leurs salaires souvent faramineux, optimiser leurs méthodes administratives. D’ici là, je ne pleurerai pas sur leur sort.
 

Les syndicats sont dépassés
 

Un autre argument qui revient souvent, à savoir que les syndicats sont une relique du passé et n’ont pas leur place dans une société moderne, est complètement fallacieux.
 

Michel Chartrand disait qu’il n’y a rien de plus fragile que les droits des travailleurs. Il avait bien raison. Ceux qui croient que les améliorations des conditions de travail sont dues à la générosité des patrons auraient besoin de cours d’Histoire.
 

Fin du 19e siècle, à Chicago, on a pendu des militants qui réclamaient la journée de huit heures. Dans les années 30, dans plusieurs mouvements de grèves du secteur minier américain, on tenta de forcer le retour au travail des grévistes à la pointe du fusil. Ici même, il y a à peine 40 ans, on jetait les leadeurs syndicaux en prison.
 

Sans être exhaustive, cette liste nous permet de réaliser que les luttes ouvrières ne sont pas des reliquats d’une autre époque. Les droits qu’elles nous ont gagnés sont venus aux prix forts.
 

Et le spectre d’un recul n’est jamais loin. À vouloir augmenter la compétitivité internationale de nos entreprises à tout prix on évacue complètement la dimension humaine du travail et on ouvre la porte à un dérapage inquiétant.
 

À vouloir faire compétition à des pays où les normes du travail sont beaucoup plus laxistes, ne risquons-nous pas beaucoup? Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
 

Les syndicats bénéfiques pour l’économie
 

Eh oui, j’ose affirmer que les syndicats sont bénéfiques pour l’économie. D’abord, surtout dans le domaine de la construction, ils augmentent les revenus de l’État en diminuant la quantité d’ouvrage qui se fait au noir. De plus, ils sont le seul rempart contre la tendance patronale à accaparer entièrement les profits des gains de productivité chez leurs travailleurs.
 

Pas besoin d’être bardé de diplômes pour comprendre que d’augmenter le revenu disponible de mille travailleurs de mille dollars est plus rentable économiquement que de permettre à un patron de se mettre un bonus d’un million dans les poches. Augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs, qui stagne depuis bientôt 30 ans, encourage la consommation et permet de faire rouler l’économie.
 

Elle est là la principale raison de la nécessité des syndicats. On ne peut pas faire confiance à la partie patronale pour avoir à cœur l’intérêt des travailleurs et de la population en général davantage que celle de son propre portefeuille.
 

Le moindre mal
 

Soyons honnêtes. Si je suis clairement pro-syndicats, je suis prêt à reconnaître qu’ils ne sont pas blancs comme neige non plus.
 

Il est vrai que par le passé, certains syndicats on pu se montrer intransigeants lors de négociations, parfois même au détriment de leurs syndiqués. Mais cela relève plutôt de l’exception que de la règle.

On peut aussi reprocher à l’exécutif de certaines grandes centrales de gérer un syndicat comme une entreprise privée plutôt que comme une union de travailleur. Il y a eu des dérapages certes, mais les bénéfices éclipsent très certainement les coûts.
 

Les syndicats sont vitaux dans les rapports entre salariés et patrons. Pour égaliser les moyens de pression d’abord. Pour s’assurer que les patrons n’abusent pas de l’énorme pouvoir qu’ils détiennent sur leurs employés. Pour freiner la tendance néolibérale à la concentration de la richesse, le plus criant danger qui guette notre économie.
 

Si certains persistent à vouloir voir les syndicats comme un mal, grand bien leur en fasse, mais il s’agit clairement d’un mal nécessaire et d’un moindre mal si on l’oppose à l’hégémonie patronale.

Selon Thomas Jefferson, « le prix de la liberté est l’éternelle vigilance ». Je crains qu’elle ne soit aussi le prix du travail dans la dignité.
(Crédit photo marxist.ca/marxiste.qc.ca)

À propos de l'auteur

Brice Dansereau-Olivier

Auteur

24 articles publiés Blogueur société, politique et économie. Rédacteur en chef chez laplusgrandegueule.com. Révolté, effronté et opiniâtre. Twitter @plusgrandeyeule. Étudiant à temps partiel, militant et emmerdeur à temps plein.

Je ne connais pas cet auteur, mais il m'a presque enlevé les mots de la bouche. Il pose ici les bonnes questions et ca porte vers une réflexion sur l'importance du droit de grève et comment les gouvernements autant au provincial qu'au fédéral bafoue constamment ce droit avec des lois spéciale au nom de l'économie. Alors qu'en réalité ce droit est bafoué pour faire plaisirs au amis du parti, mais surtout pour contenter les haut dirigeants des grosses corporations financières que je compare facilement a des vampires.

Richard Corbeil
Routier Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS