En juin
2011, suite a un article parut en avril 2011 dans le magazine Truck News, M.
Robert Talbot, Routier Professionnel de Kitchener, Ontario a écrit a l'éditeur,
et sa lettre a été publié. Cela date de plus de 2 ans, mais c'est tellement
d'actualité; la paie et la fameuse pénurie de Chauffeurs.
Je me
suis permit d'en faire une traduction libre. La version originale est
disponible au lien suivant:
Cher Éditeur,
Les compagnies de transport
croient fermement, que la cause majeure de la présente pénurie de Chauffeurs, est
due à la mauvaise qualité de vie et des mauvaises conditions de travail, plutôt
que les conditions salariales, pour les Chauffeurs de longue distance.
Honnêtement qui essaient 'ils de
berner?
En tant que Chauffeur, avec un peu
moins de 14 ans d'expérience, dossier CVOR vierge, détenteur d'une carte FAST.
Le profil de Chauffeur idéal, recherché par les compagnies de transport a ce que
l'on dit, alors pourquoi on m'offre des salaires moindres qu'il y a 13 ans,
lorsque j'ai débuté?
Il est bien vrai, que les
conditions de travail ainsi que la qualité de vie sont horribles pour les
Chauffeurs, mais c'est particulièrement vrai pour les Chauffeurs de longue
distance. Tout comme les sacrifices, étaient grand et font parti du style de vie
des Chauffeur longue distance. Quand l'industrie payait des salaires décents,
la paie permettait de faire vivre décemment la famille et d'être à la maison.
Si je me souviens bien, autour de
2007, une étude du CTHRC a démontrer qu'il y avait environ 700 000 détenteurs
de permis de conduire Classe 1 au Canada, mais que moins de 300 000
travaillaient comme Chauffeurs. Cela devrait avoir servi de sonnette d'alarme à
l'industrie, comme quoi il y a un sérieux problème!
Il n'y a pas de pénurie de
Chauffeurs, et pas de pénurie de Chauffeurs qualifiés. Il y a cependant un
manque de Chauffeurs disposés à faire les sacrifices, et avoir le fardeau des
responsabilités exigé pour les Chauffeurs de longue distance, pour les salaires
offerts.
Bien que j'aie 14 ans
d'expérience dans le métier, je suis relativement nouveau dans l'industrie.
Parlez avec des Routiers
Professionnel de 20, 30 et 40 ans d'expérience, comme j'aie fait. Beaucoup de
ces Routier m'on dit qu'ils faisaient de meilleures salaires en 1977.
Pourquoi un Chauffeur avec un tel
bagage d'expérience suggérerais, a quelqu'un de faire carrière comme Chauffeur?
Avant c'était la norme. De nos jours c'est une rareté dans le meilleur des cas.
Et oui, avec mon expérience et 20
bonnes années devant moi, que je pourrais passer derrière le volant, je suis
comme beaucoup d'autres, je recherche des options pour une nouvelle carrière.
Sauf, si il a un changement
radical et bientôt, je ne quitterai pas que le siège du Chauffeur, mais aussi
l'industrie.
Robert Talbot
Kitchener, Ont
Professional Commercial Vehicule
Operator.
Ce que
l'on peut facilement en conclure, c'est que tant et aussi longtemps que
l'industrie va laisser les salaires et conditions de travail, trainé dans le
bas de l'échelle, il va y avoir cette fausse "pénurie de Chauffeurs".
Tant que les gouvernements, vont continué de croire le puissant lobby des
compagnies de transport, et permettre l'entrée massive de la main d'œuvre bon
marché, afin de tenter de combler les sièges vide, en sous payant, le problème
ne se règlera jamais.
Selon
une étude de l'American Trucking Research Institute (ATRI), le salaire des
Routiers Professionnel a baissé de 9.35% en 2012.
Et
ATRI ce n'est pas exactement
le mouvement syndical, voir lien.
Donc, on
ne peut dire que leur étude est biaisée. Cette étude démontre, hors de tous
doutes, comment les compagnies de transport, ont abaissés leurs couts
d'opérations sur le dos des Routiers Professionnel, amplifiant par le fait même
la légende urbaine de la pénurie de Chauffeurs.
C'est un
cercle vicieux.
Il est
plus que clair, que l'on ne peut se fié a l'industrie pour se sortir de ce
bourbier. On voit ou plus de 20 ans de dérèglementation nous on mené! Comme les
salaires et conditions de travail qui nous sont imposé, et que ce sont des
conditions NON NÉGOCIABLE, il est grand temps de se prendre en mains et de se
syndiqué dans les plus brefs délais, afin de faire contrepoids au puissant
lobby de l'industrie du transport. Prendre le contrôle de nos conditions de
travail, se donné de puissant outils de négociation, afin d'aller cherché les
salaires qui nous sont due pour notre travail ardue et tout les sacrifices que
nous devons faire sur la route.
Prenons
notre avenir en main!
Fraternellement
Richard
Corbeil
Routier
Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
UNIS
NOUS VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS!
Tu as entièrement raison, mais tant et aussi longtemps qu'il y aura des APLAVANTRISMES,et des réseaux sociaux qui encourage les Vampires du transport a faire ce qu'ils veulent, cela n'est pas prêt de changer. Surtout, comme certain site, qui bannie un de ces lecteurs pour ces propos, et que après quelques années, publie un article sur lequel, le concerné ne peut pas ce défendre, car son adresse IP a barrée. Et voilà, c'est ca un Aplanvantrisme.
RépondreEffacerDepuis toutes ces années que je suis dans le transport, la seule initiative qui me vient en tête serait de mettre un camionneur d'expérience comme Ministre des transports. C,est le seul moyen justificatif pour en arriver à ce que le gouvernement comprenne vraiment le transport. Jusqu'à maintenant rien et absolument rien ne fonctionne dans ce ministère. On place des hommes qui ne savent pas ce que les routiers vivent en encore bien moins ce qu'ils ressentent. Et de plus, cela ne les intéresse pas de le savoir. Avec un camionneur à la tête de ce ministère, ca bougerait et cela éviterait tous les mensonges et les inerties que l'on peut entendre et voir au sujet des routiers professionnels. Enfin, voilà une solution que l'on pourrait qualifier d'avengardiste mais qui ne serait sûrement pas à ignorer. On peut toujours rêver......à un monde meilleur dans ce domaine.
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