Routier Revendicateur: Sale temps pour les syndicats!

Pas facile pour les syndicats

Suite à un article paru le 25 janvier 2014, dans le journal La Presse (version électronique le 26), dont le titre est " Sale temps pour les syndicats" (Les unions quossa donnent? version électronique), m'est venue la réflexion qui suit. (1)

Les militants syndicaux, sur le terrain travaillent d'arrache-pied afin d'expliquer la pertinence des syndicats dans nos milieux de travail.

Les militants syndicaux, font la promotion du mouvement syndical et une poignée d'imbéciles foutent l'air tout ce travail.

Le laxisme, les mauvaises fréquentations, l'énorme égo et les très mauvaises décisions prises par certains dirigeants de la FTQ et du FSFTQ, sapent dangereusement le travail qui est fait par les militants sur le terrain.

Ceci est inacceptable!

Ceux qui doivent démissionner

Ces misérables dirigeants on oublié une chose fondamentale du mouvement syndical: "Le syndicat appartiens aux membres, et non l'inverse". Tenez-vous le pour dit!

Les Michel Arseneault et Yvon Bolduc par leurs silence, refus de voir, refus de savoir, pensant ainsi pouvoir nié l'existence de collusion avec certains personnages, relié au crimes organisé et autres personnes du monde des affaires peu recommandable, tout en couvrant un certain Jean Lavallée, on terni l'image de la FTQ et du FSFTQ a tout jamais.

Pour ces raisons, celui qui n'a pas encore démissionné, devrais le faire dans les plus brefs délais. Il en va de même pour toute les autres personnes, qui étaient de l'entourage de ces deux monsieur et qui n'ont rien dit.

Celui qui tiens le sac du voleur, est tout aussi coupable que celui qui le rempli.

Un grand ménage s'impose!

Rendez-vous manqué de la FTQ

Lors de son congrès en décembre 2014, et suite à la démission de Michel Arseneault, la FTQ a manqué un grand exercice de démocratie.

L'élection par acclamation de Daniel Boyer, est pour le moins discutable au point de vue démocratique.

Surtout quand la FTQ, tente de se refaire une image de transparence.

On repassera pour la démocratie hein!

La pertinence du mouvement syndical

Plus que jamais, le mouvement syndical est pertinent.

Avec des gouvernements de type harper-hitler, qui est en guerre constante contre les travailleurs canadiens et tente par tous les moyens de réduire a néant la classe moyenne.

Il faut se syndiqué afin de faire contrepoids. Harper-hitler a dans son coffre a outils, des projets de loi tel que; des lois type RTW Act, ou encore le PTET(TFWP)(2), la réduction des crédits impôts pour les fonds de travailleurs.

Maintenant si on veut un syndicat qui soit droit et honnête, il n'en tiens qu'a nous les membres.

Comment? Tout simplement en s'impliquant dans notre section locale, en veillant au grain, en assistant aux réunions et en prenant part aux décisions qui nous concernent tous.

Sinon, alors les sections locales vont retombés dans les mains des profiteurs et mécréants.

Ne jamais perdre de vue que ce sont les syndicats qui ont crée la "Classe moyenne".

Un syndicat qui est fort, est un syndicat dont les membres participent activement à la vie syndicale.

Il est grand temps de reprendre le contrôle de nos sections locales si nous voulons redorer le blason du mouvement syndical. Au USA il y a présentement une mouvance dans ce sens, tel que "Rebuilt the IBT".

Peut-être faudrait-il un mouvement semblable ici!

Les fonds de travailleurs

Sur la vingtaine de fonds de travailleurs qui on eue pignon sur rue, il n'en reste que deux actifs. Les deux sont au Québec, soit le Fonds de Solidarité FTQ et le Fondaction CSN.

Tel que dit précédemment, harper-hitler a changé la loi afin d'éliminer progressivement le crédit d'impôt fédéral du FSFTQ. Tout a fait insensé.

Les fonds de travailleurs quand ils investissent dans une entreprise, ils ne le font pas seul; ils amènent l'expertise ainsi que d'autres partenaires financiers.

Les fonds de travailleurs sont des fonds d'investissements de risques!

Alors oui il y a du risque, et c'est pourquoi il y a les crédits d'impôts.

Aujourd'hui les fonds de travailleurs sont reconnus et apprécié sur le marché d'investissement de risque. Même les plus sceptiques du début reconnaissent leurs utilités dans nos sociétés.

Tout comme à la FTQ, il est nécessaire de faire un ménage au FSFTQ.

Cependant, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Le FSFTQ, tout comme les syndicats est la pour rester. Tout comme les syndicats il va falloir mieux géré, et surveillé les gens en place qui le dirige.

Fraternellement,

Richard Corbeil

Routier Professionnel

Syndicaliste

Souverainiste