lundi 20 avril 2015

Partenariat Trans-Pacifique PTP/TPP


Partenariat Trans-Pacifique
Ou
PTP/TPP


C'est quoi ça?


Mieux connu sous l'acronyme anglophone TPP, pour Trans Pacific Partnership, c'est comme un ALÉNA en version océan Pacifique. C'est à dire, de pays qui on accès a l'océan Pacifique.


Voici d'ailleurs la liste des pays membres en date d'avril 2015; pour l'Amérique du Nord; Canada, États-Unis, Mexique. Amérique du Sud; Pérou et Chili. Océanie; Australie et Nouvelle-Zélande, et enfin en Asie; Singapour, Brunei, Malaisie, Vietnam et le Japon. Soit 12 pays représentant une population d'environ 805 000 000 habitants.


                                                
    



Pour les corporations quel beau marché cela représente. 

Quelle belle main-d'œuvre à rabais disponible aussi, hein! 

Les walmardes de ce monde, avec leurs slogans misérabilisme tel que, "vivez mieux, économisé", vont avoir encore une fois une plus grande latitude pour mettre de la pression sur les travailleurs qualifiés nord-américain. 


           


Les grandes corporations ne pourrons résister a la tentation de menacer les travailleurs nord-américain, de déménager des manufactures vers des cieux plus compréhensifs pour eux, les corporations; main-d'œuvre à rabais, plus docile, moins de législations contraignantes, tel que les codes de sécurités et autres lois du travail, mais surtout pas de gros méchants syndicats autour!


Quel sont les bénéfices pour les travailleurs?


A ma connaissance, aucun. 

Tout comme l'ALÉNA dans les années 80, rien de bon. 

Que c'est il passé avec l'ALÉNA, délocalisation a outrance des manufactures vers le Mexique sous prétexte que la main d'œuvre y étais meilleurs marché. Il est vrai que les mexicains n'ayant pas les mêmes salaires et conditions de travail que leurs confrères nord-américains, cela à jouer en leurs faveurs.


Tout cela avait été décrié par les syndicats, mais personne n'a crut ces derniers.

Les grosses corporations dans leurs grandes recherches du profit, toujours plus de profit a n'importe quel prix, ce que je décris comme du capitalisme sauvage, vont sauter sur l'occasion et nous refaire le même coup que l'ALÉNA!

Entre temps que font les politiciens qui sont censé veillé au grain; RIEN! 

Absolument RIEN!

Honte a eux!

Ils devraient au contraire s'opposé de toutes leurs forces a l'ouverture des marchés d'une telle ampleur sans imposé aucune restrictions, au nom du capitalisme sauvage!

Si les corporations veulent manufacturer des produits en Asie parce que la main-d'œuvre coûte moins cher, alors des droits compensatoires devrait être chargé aux dits produits lors de leurs entrés en sol nord-américain! La il y aurait un plus juste équilibre des forces.


Que font les syndicats?


Aux États-Unis il y a présentement une grande mobilisation des syndicats contre le TPP, surtout que les négociations entre dans la phase négociation intense et rapide, mieux connue sous "fast tracking tpp". Comme si il y aurait urgence à signer cette entente au détriment des travailleurs et des peuples, pour le plus grand bien des corporations.

En Australie aussi, les syndicats se mobilisent contre le PTP/TPP.

Au Canada, particulièrement dans l'Est, rien ou peu. Comme si la chose ne nous concerne pas. Étonnant!

J'aie découvert une courte vidéo, a laquelle la CSD à participer. 

Mais cela est peu en regard du danger qui menace réellement les travailleurs  Québécois et Canadien!








J'ai reçu dernièrement ce document d'une consœur, Denise Gagnon, de la FTQ:

https://onedrive.live.com/view.aspx?cid=4131F2F3C1D2B322&resid=4131f2f3c1d2b322%213558&app=WordPdf


Dont voici quelques extraits:

                                              









                                                                                   
                                              



Quoi faire?


Contacté son député fédéral, en envoyant un courriel faisant part de son désaccord et en posant des questions!

Lien: http://www.parl.gc.ca/parliamentarians/fr/members


Contacté son organisation syndicale et posé la question à savoir la position de son syndicat et quel action sera entrepris pour faire a ce dangereux fléau qui s'en vient rapidement!

Contacté les autres organisations syndicales des autres pays, via internet, souvent avec FB cela fonctionne assez bien.

Faire connaître sa position sur les réseaux sociaux tels que FB, Twitter, Tumbler, et autres que je ne connais pas. 

Bref il faut en parlé. Passé sous silence les travailleurs, encore une fois, vont être les grands perdants face aux corporations vampiriques!


                                             




Pour ma part, je vais me mettre en contact avec le maximum de syndicats et syndicalistes des pays touché par ce misérable accord anti-travailleurs!

HOLD-UP corporatifs sur le dos des travailleurs.


                                           




Enfin, si tout un chacun en fait un petit bout, on pourra peut-être mettre un frein a ce cirque. Ne faut pas oublier qu'a l'automne 2015 il y a des élections fédérales, alors c'est le moment ou jamais de poser les bonnes questions aux députés sortant ainsi qu'aux candidats!

A lire aussi:

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=467046713449609&set=a.362811980539750.1073741827.100004328536875&type=1


Encore une fois le choix nous appartiens!

Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
Journalier-Cariste
Syndicaliste
Membre UNIFOR 636Q
Délégué syndical
RL FSFTQ
Ancien membre: Teamsters 931, Métallos 7625, UES-800, FTQ 791, B.A.S.I.C.

UNIS NOUS VAINCRONS, DIVISÉ NOUS PERDRONS! 

dimanche 8 mars 2015

Chauffeurs = 3, Groupe SDJ Inc. = 0. 2ième partie.



Chauffeurs =3,Groupe SDJ Inc. = 0
2 ième partie.


Voici la deuxième partie de cette saga!

Le 6 mars 2015, j'ai finalement reçu par courrier postal, le paiement final au montant de 2645.98$, chèque émis par le Gouvernement du Canada, suite à l'arbitrage gagné le 14 novembre 2014.  

http://routierrevendicateur.blogspot.ca/2014/12/chauffeurs-3-groupe-sdj-inc-0.html

Mais pourquoi diable, un tel délai entre le moment de la décision, soit le 14 novembre 2014 et la date d'émission du chèque le 2 mars 2015? Alors que le délai normal est de 3-4 semaines maximum!

Il semble que suite à la décision de l'arbitre, le 14 novembre 2014, en notre faveur, que cette décision n'a pas plu aux dirigeants de Groupe SDJ Inc., ainsi qu'a leur misérable avocat.

En effet ce dernier s'est permis d'écrire à la ministre du Travail Canada, Mme Khristinn Kellie Leitch, arguant de faux prétextes, tel que l'arbitre aurait erré sur certaines questions, et demandais par le fait même la nomination d'un nouvel arbitre dans le dossier.

La ministre Leitch, croyant bien faire a donc fait arrêter l'ordre de paiement a notre égard, et a par le fait même accordé un délai pour que ce dernier puisse soumettre ses nouveaux arguments et ses allégations comme quoi l'arbitre aurait erré. Extension de délais jusqu'au 16 février 2015, ce qui est extrêmement rare selon certaines sources.

Le matin du 16 février pas de nouvelle de l'avocat!

Soit l'avocat c'est subitement réveillé, et a enfin réalisé qu'il n'avait pas de dossier potable, les mains vides, zéro argument pour étayer ses dires. Soit ce dernier a eu l'idée de se renseigner auprès de confrères ayant de l'expérience en droit du travail et aurai compris qu'il fonçait droit dans un mur!

                                                         
                                                        



Ce qui est méprisable dans tout cela, c'est que même en ayant perdu, sans aucun recours d'appel possible, les misérables ont quand même fait une tentative auprès de la Ministre du Travail Canada, Mme Leitch. Invoquant de faux prétextes, qu'ils n'ont pas été en mesure d'étayer, essayant de trouver une façon de ne pas nous payé. Faut être désespéré, être rendu bas en kriss pour agir ainsi!

                                                   
                                                 



Chose certaine, ces gens au départ n'avaient pas de dossier en main, et n'en ont jamais eue! Quand tu arrive en arbitrage avec seulement une feuille de papier comme dossier, cela dénote le grand manque de sérieux de ces gens, et surtout le manque de professionnalisme de l'avocat!  







Nonobstant ce qui a été dit ou fait, une chose extrêmement importante demeure;  "LA JUSTICE A TRIOMPHER, LA VÉRITÉ AUSSI"


                                                                              


De cette importante victoire quelques points ressortent;

L'importance d'avoir un dossier bien monté, bien structuré. Dans ce cas précis, mes expériences précédentes, victoires comme défaites, m'ont grandement été utile dans la préparation de nos dossiers.

L'importance de bien s'informé, et surtout ne pas hésité à porter plainte. Plus il y aura de plainte justifié, plus les chances de faire changer les choses seront grande!

Si un tel événement se serai produit dans un milieu syndiqué, au lieu de prendre 22 mois pour avoir nos argents, cela aurai pris 22 jours +-. Faut-il rappelé qu'en vertu de la partie III du Code Canadien du Travail, art. 230 (1):
·       (1) Sauf cas prévu au paragraphe (2) et sauf s’il s’agit d’un congédiement justifié, l’employeur qui licencie un employé qui travaille pour lui sans interruption depuis au moins trois mois est tenu :
o   a) soit de donner à l’employé un préavis de licenciement écrit d’au moins deux semaines;
o   b) soit de verser, en guise et lieu de préavis, une indemnité égale à deux semaines de salaire au taux régulier pour le nombre d’heures de travail normal.

                                                             




L'importance d'être tenace et ne jamais abandonné. Beaucoup aurais abandonné en cours de route, par découragement. Les employeurs comptent grandement sur ce facteur, la peur!

L'importance de diffuser la nouvelle, comme quoi il est possible de gagner face aux employeurs véreux et malhonnêtes. Ce n'est certes pas facile, et c'est long et parfois pénible, mais en bout de ligne, cela en vaut le coût!

Au risque de paraître redondant, pour moi cette victoire, fait ressortir l'importance d'être syndiqué. Surtout dans l'industrie du transport routier. Quand tu n'es pas syndiqué, les employeurs se croient tout permis, et l'intimidation fait partie des armes favorites des employeurs. Tenté d'intimider quelqu'un, ce n'est pas seulement avec des "goons", mais faire apparaître un avocat, qui écrit au ministère du Travail, aux enquêteurs, te décrivant comme étant un mauvais employé, a grand coup de faussetés, cela est une forme d'intimidation! La lettre en question, était un tissu de mensonge de la première ligne à la dernière.


                                                                             


Une chose demeure, les syndicats sont la dernière ligne de défense pour les Travailleurs face aux employeurs malhonnêtes et véreux qui prônent le capitalisme sauvage à tous vent sur le dos des Travailleurs.


                                                                               


En conclusion, je tiens en mon nom personnel et celui de mes 2 confrères, remercié Mme Mélanie Beaulieu, inspectrice normes du travail, RHDCC, qui a fait un boulot impeccable. En effet Mme Beaulieu, par son professionnalisme, a enquêté, fouillé, approfondi et finalement assemblé un dossier imparable et impeccable. Tous les aspects légaux et possibilités de réplique ont été passés au crible afin de soumettre à l'arbitre un dossier implacable.

Une partie de cette grande victoire reviens a Mme Beaulieu, alors MERCI!


Fraternellement
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
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dimanche 1 mars 2015

Et Voilà!



Et voilà!

Après toutes ces années.

Après les débats des derniers mois, et surtout que je ne suis plus dans l'industrie du transport routier.

Après avoir tenté tant bien que mal de faire comprendre, que selon moi, la seule façon d'améliorer les salaires, les conditions de travail, avoir un fonds de pension, et la reconnaissance des Cartes de Compétences, que c'est par la syndicalisation de l'industrie et ce a la grandeur de l'Amérique du Nord qu'on pourras y parvenir.

                                                   

            

Mais il semble, selon mes constatations des derniers mois, que nous ne soyons pas nombreux à y croire.

Mais ce qui m'impressionne le plus,  c'est que les gens qui chialent le plus, sont généralement les moins enclin à vouloir signé la carte pour se syndiqué!

Les amis, quand ont veut faire une omelette, et bien il faut casser des œufs. Et bien quand on veut améliorer son salaire et ses conditions de travail, il faut se levé debout et allé au bâton. Il ne faut pas avoir peur de changer les choses.

OUI cela va froisser les administrateurs des corporations de transport, et alors!

                                                  


Mais qu'est ce que vous pensez, que par la pensée magique et en se croisant les doigts que tout va se replacé. Que les employeurs par bonté d'âme vont majorer les salaires, vont améliorer les conditions de travail, vont crée un Fonds de Pension juste pour vous faire plaisirs!

                                                 


Ah, mais j'y suis, certains préfèrent croire a la bonne parole de quelques gourous, qui eux vont tenter par toutes sortes de moyens farfelus, auquel vous n'avez même pas encore pensé, vont faire changé les Codes du Travail Canadien et Québécois, simplement en faisant du lobbying tout en faisant fi des lois du Travail actuelles.

Et oui il y a des gens qui sont prêt a croire n'importe quoi dans la mesure où cela ne viens pas déranger leur petit confort personnel.     

Alors mes détracteurs vont être content, car je ne serais plus la pour leur mettre des bâtons dans les roues. L'emmerdeur de première que je suis ne sera plus la pour les rappelés a l'ordre et les confrontés.

Pour mes amis syndicalistes, il arrive un moment ou il faut savoir se retiré. Je serais toujours de tout cœur avec vous, et la bonne cause pour l'industrie du transport routier. Je vais me concentré sur mon boulot de délégué syndical dans mon milieu de travail.

Ce qui m'attriste le plus c'est que dans 1 an, 3 ans, 5 ans ou 10 ans, les choses, si les gens refusent de se syndiqués, vont être au même point quelle le sont actuellement.

                                                   


Peter Pan, la Fée des Dents, la Fée des Étoiles, ou la pensée magique, tous cela n'existe pas et ne vous aideras pas à faire changé les choses. Cela ne vous aideras pas à avoir de meilleures salaires et conditions de travail, ni de fonds de pension et encore moins des Cartes de Compétences. 

                                                   


Ce que j'ai découvert au fils des ans, est que l'on a toujours le choix, toujours!

Aujourd'hui en 2015, les travailleurs de l'industrie du transport routier en Amérique du Nord, on le choix; soit de rester écrasé et continué de subir les folleries des dirigeants de l'industrie du transport routier, OU de se levé debout, prendre son sort en main en se syndiquant et tant pis si cela froisse quelque peu les dirigeants de l'industrie.

                                                   


Vous n'avez aucune espèce d'idée du pouvoir que VOUS détenez entre vos mains, alors qu'attendez-vous pour agir!

Quant a moi, je me retire de ces dossiers, avec la satisfaction d'avoir donné le meilleurs de moi même, mais en même temps une tristesse de ne pas avoir réussi. Cela fait partie de la vie!

Vous pourrez me contacté par courriel: mulebleue@hotmail.com

Fraternellement,
Richard Corbeil
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samedi 27 décembre 2014

Chauffeurs = 3 Groupe SDJ Inc. = 0




Chauffeurs=3, Groupe SDJ=0


14 novembre 2014


Cette date restera marquée à jamais comme la journée d'une grande victoire pour 2 de mes anciens confrères de travail et moi.

En effet, 17 mois après le début des procédures, et après avoir entendu l'appel de l'employeur, Groupe SDJ Inc., Me Jacques Bélanger arbitre, nommé par le Ministre du Travail, au Tribunal administratif Sentences Arbitrales de Travail, à rejeter l'appel de l'employeur. Confirme l'ordre de paiement émis par l'inspectrice des normes du travail, et ordonne le versement des sommes consignées auprès du Receveur général du Canada, en notre faveur. (1) Sentence Arbitrale


Retour en arrière


En janvier 2013, je commence un nouvel emploi chez Groupe SDJ Inc., comme chauffeur longue distance. Au mois de décembre 2012 j'avais rencontré un des propriétaires de l'entreprise, M. Daniel Lauzon, avec qui j'avais négocié les termes de mes conditions salariales et de travail.

Dans cette entente, il était convenue que Groupe SDJ Inc., ne disposant de département de ressources humaines, donnait a sous contrat le mandat de faire les paies des chauffeurs a une agence de chauffeurs qui offrait entre autre un service de paie. 

J'aie clairement signifié, a ce moment la, qu'en aucun temps je ne travaillerais pour une agence quelconque. M. Lauzon, m'a affirmer que jamais je ne serais a l'emploi de l'agence, que c'étais lui avec ses 2 autres associés, qui étaient mes supérieurs immédiat, et qu'en tout temps je relevais d'eux. Donc pour moi, a ce moment la et tout au long de mon emploi, la situation était claire; Groupe SDJ Inc., étais mon employeur. J'ai même écrit un texte à ce sujet. (2) Texte "Être traité comme un professionnel"


La mise a pied


Le 30 juin 2014, M. Lauzon demande a me rencontré a mon retour au terminus. Je lui dis que je vais y être vers 11:30- midi. Ci trouve aussi un autre confrère. M. Lauzon nous annonce tout de go, que comme les opérations ne sont pas aussi rentable que prévu, il doit retourné 2 camions à la finance, donc mettre a pieds 2 chauffeurs, soit moi et mon confrère.




                                                           




Bon c'est plutôt plate comme nouvelle, mais c'est comme ça. A ce moment je lui fais part que selon le Code du Travail Canada, comme nous sommes a son emploi depuis plus de 3 mois, il doit nous payés les 2 semaines de préavis. Ce a quoi, je me fais répondre qu'il n'est pas notre employeur, et que l'on doit voir cela avec l'agence qui traite nos paies. Quelle farce! (3) Lien CTC art. 230

Le lundi suivant, je reçoit un appel de mon confrère, me disant que les camions n'avaient pas été retourné, mais qu'il y avais un autre chauffeur sur son ancien camion, et que celui ci travaillait pour moins cher, et que sur l'ancien  que je conduisait, et bien c'était M. Lauzon qui le conduisais, celui ci ayant perdu son emploi chez Transport Jules Savard.

Donc, le 2 juillet 2013, je dépose plainte pour les semaines de préavis. Ne voulant pas prendre de chance, je dépose plainte à la Commission des Normes du Travail Québec (CNT), ainsi qu'a Canada Travail.

Le 10 juillet 2013, je recevais la réponse ce la CNT, qui confirmais que mon employeur étais bel et bien Groupe SDJ Inc., et que cela relevais du Code du Travail Canada, et de référer ma plainte a Ressources Humaines et Développements des Compétences Canada (RHDCC) ou Travail Canada.

Débute alors une longue démarche, a travers laquelle il faut passer. C'est long, et évidemment quand un employeur refuse de payer, c'est fou et même loufoque de voir tous les stratagèmes qu'ils utilisent afin d'éviter d'avoir à payer. L'employeur, et ce même quand tout dans la loi, et avec des jugements précédents, disent tous le même verdict, soit qu'ils sont l'employeur aux yeux de la loi et doivent payer les dites semaines de préavis.

                                                  


Arrive alors le bout des procédures, la dernière en ligne, soit la Requête en appel suite à un ordre de paiement. C'est un peu comme si on était rendu en Cours Suprêmes, c'est a dire, que le jugement qui va en sortir est final, sans appel.

Cependant pour faire sa requête l'employeur doit remplir 2 conditions, soit; déposé les sommes de l'ordre de paiement auprès du Receveur Général du Canada. Et ensuite invoqué un fait nouveau au dossier, un fait bidon.

Les conditions ayant été remplies le 21 janvier 2014. Débute alors une période ou il faut trouver une arbitre qui va pouvoir prendre les 3 dossiers, car finalement nous sommes 3 employés lésés, convenir d'une date pour tous. Bref la date du 15 septembre 2014, semble convenir a toutes les parties.


15 septembre 2014, Joliette,Qc

                                            



Le grand jour est arrivé. Ensoleillé 15C, quelques nuages.

Le Groupe SDJ Inc., est représenté par Me Jean-François Gilbert et je suis le porte-parole de notre petit groupe.

D’emblée Me Gilbert rejette du revers de la main la décision de l'inspectrice normes du travail Canada RHDCC, avec une telle indignation qu'il en est presque comique.

Ensuite le témoignage de M. Lauzon, qui n'est autre qu'un grand tissu de mensonge, outre son nom, lors de l'assermentation. 

Le seul fait nouveau apporté au dossier, afin d'être conforme pour présenter l'appel, a été un autre mensonge, mais d'une telle stupidité, que personne n'y a crue; la raison de nos mise a pieds, nous étions impolis et que les camions étaient malpropres. 

C'était presque tordant. Quiconque me connaissant, ou connaissant mes confrères va sourire en lisant cela.

J'ai par la suite contre-interrogé M. Lauzon, qui n'a fait que continuer a débité un tissu de mensonge, se démenant sur sa chaise, étant sans doute inconfortable. Il y a toujours bien des limites aux mensonges, hein!

Les plaidoiries de Me Gilbert, n'ont été qu'une suite de balivernes auquel je ne suis pas certain qu'il y croyait lui-même.

Quant a ma plaidoirie, elle a été courte, puisque j'endossais le rapport de l'inspectrice et qu'à mon tour je rejetais les arguments de Me Gilbert.   


21 novembre 2014


Le 21 novembre 2014, je recevais par la poste la décision de l'arbitre. 

                                                  


Décision qui a été rendu le 14 novembre 2014.

Décision qui; rejette l'appel de l'employeur, confirme l'ordre de paiement émis par l'inspectrice des normes et finalement ordonne le versement des sommes consignées auprès du Receveur Général du Canada aux intimés.

Bon maintenant, il ne reste plus qu'a attendre, que la grosse machine fédérale se mette en marche, et émette enfin les chèques.


Les impacts


Que viens valider cette importante décision?

Tout d'abord le véritable employeur quand est impliqué une agence de chauffeur. Que ce soit simplement pour faire la paie ou à titre d'intermédiaire entre le donneur d'ouvrage et l'employé. (4) texte Agence (5) Rapport Bernier (6) Au Bas de l'Échelle (7) Texte précarité agence

Les donneurs d'ouvrage pensent être capables de couper le lien d'emploi ainsi que leurs responsabilités en passant par une agence de chauffeur, mais plusieurs jugements de la Cours Suprêmes disent le contraire, et cela dérange énormément les donneurs d'ouvrage, soit dans l'industrie du transport, les compagnies de transport.

Cela devrait aussi servir d'exemple aux employeurs mal intentionnés qui pensent se soustraient au Code du Travail Canada.

Ensuite que cela vaut la peine de se défendre envers les employeurs retors et mal intentionnés. Cela vaut la peine de se renseigné sur nos droits. Cela vaut la peine aussi d'avoir la patience d'aller jusqu'au bout, malgré les embûches en cours de route, et les tentatives de ces mêmes employeurs de vous avoir a l'usure et en abusant des procédures, tout en sachant pertinemment qu'ils ont tort! 

Il y a présentement peu de lois qui protègent convenablement les travailleurs non-syndiqués, alors il faut savoir se servir du peu qu'il y a.

Évidemment dans un contexte syndiqué, le problème aurait été réglé en deux temps et trois mouvements. 

Alors ici au risque de paraître redondant, l'importance de se syndiqué en milieu de travail, et surtout dans le monde du transport routier.


Conclusion


Cette victoire prouve hors de tout doute, que quand on se donne la peine de bien s'informé, bien monté son dossier, et surtout avoir le courage de tenir jusqu'au bout et se battre pour une cause juste, la justice fini toujours par triomphé!

Fraternellement,
Richard Corbeil
Ancien Routier Professionnel
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Délégué  Syndical UNIFOR 636Q
RL FSFTQ
Ancien membre: Teamsters931, Métallos7625, FTQ791, UES800 et BASIC

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1) https://onedrive.live.com/view.aspx?cid=4131F2F3C1D2B322&resid=4131F2F3C1D2B322%213200&app=Word

2) http://routierrevendicateur.blogspot.com/2013/03/etre-traite-comme-un-routier.html

3) http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/L-2/page-109.html#h-92

4) http://routierrevendicateur.blogspot.com/2013/12/agences-de-chauffeursplacement.html

5) https://onedrive.live.com/view.aspx?cid=4131F2F3C1D2B322&resid=4131F2F3C1D2B322%213202&app=WordPdf

6) https://onedrive.live.com/view.aspx?cid=4131F2F3C1D2B322&resid=4131F2F3C1D2B322%213205&app=WordPdf

7) http://www.louisechabot.ca/les-agences-de-placement-desengagement-a-la-carte/