Les Employeurs se doivent de gagner le
respect des Routiers Professionnel s'ils veulent contenir la présente supposée
"pénurie" de Routiers Professionnels, qui ne cesseraient de
grossir de mois en mois selon le puissant lobby des Employeurs.
Respect, voila
un bien grand mot. Un mot extrêmement galvaudé par les temps qui courent. Un
mot, une chose qui, pour bien fonctionner ne doit pas être a sens unique, mais
bien mutuel; car s'il n'est pas mutuel, alors c'est voué à un échec
retentissant!
Respect selon Larousse en ligne:
"Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le
traiter avec des égards particuliers."
Personne ne va
attirer une relève dans un domaine ou les salaires sont en chute libre, en
raison de la mondialisation. Personne de nos jours ne veut travailler de longues
heures et ne pas être rémunéré en conséquence.
La première
marque de respect de la part des employeurs consisterait à ajuster les salaires
à la hausse, une très grande hausse. Contribuer a un fonds de pension pour les
Routiers Professionnels. Ne pas couper les coins ronds sur nos chèques de
paies. Contribuer a de meilleures couverture pour les assurances groupe, etc.
Tant et aussi longtemps que les éléments monétaires ne serons pas ajusté a la
hausse dans les plus brefs délais, il est très difficile de parler de respect
de la part des Employeurs.
Le travail des Routiers Professionnels
est déjà très exigeant; que se soit de parcourir les longues distance ou bien
de travailler localement, conduire un autobus urbain, une bétonnière ou tout
autres véhicules commercial. Nous sommes hyper réglementés, avec toutes sortes
de lois et règles qui changent constamment sans que l'on soit même consulté. Si
au sommet de tout cela il n'y a pas de respect, ça ne vaut pas la peine de
faire ce boulot!
On ne pourra
pas attiré de la relève dans les conditions actuelle. Ça ne fonctionne pas,
POINT!
Même avec la
dite intention de l'Alliance Canadienne du Camionnage (CTA en anglais) et leur
fameux "Blue Ribbon Task Force" ( faut il lire farce?).
En français:
En anglais:
Tant et aussi
longtemps que tout ceci resteras du verbiage, de la poudre aux yeux pour bien
paraître dans l'opinion publique et gouvernemental, ça ne sert a rien! Ça va
prendre des actions concrète, cad de l'argent sur la table pour les Routiers
Professionnels;
Aller
aux pages 44 et 45.
Comme vous
pouvez le constaté, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Mais l'argent
ce n'est pas tout. Disons pour les besoin de la cause, que demain matin les
salaires et toutes les demandes cité plus haut, sont toutes obtenue, est ce que
pour autant on peut dire que les employeurs on réussi à acquérir le respect des
Routiers Professionnel?
HHUUUMMMMM.
Pas sur! Remarquez que ça serait un pas dans la bonne direction.
Alors que
faut-il d'autre??
Être traité
comme il faut, par la direction ainsi que tous les autres cadres qui
interviennent dans la chaîne de commandement. Être considéré comme des
partenaires et non comme l'ennemi à abattre.
Ce qui est
important pour le Routier Professionnel devrait l'être tout autant pour
l'employeur. Quand un Routier Professionnel doit être revenu à la maison à un
moment donné, l'employeur devrait tout faire pour être certain que le Routier
Professionnel va y être en temps. Si une urgence survient à la maison, il est
du devoir de l'employeur de ramener le Routier Professionnel dans les plus bref
délais, et non de décidé que la livraison est plus importante que l'urgence du
Routier Professionnel.
Depuis trop
longtemps, les Employeurs ont carrément craché sur les Routiers Professionnels.
Trop longtemps, au lieu de prendre le temps de discuter et d'essayer de trouver
une solution, on a dit au Routiers Professionnels " Si t'es pas content,
vas t'en. D'abord c'est facile de te remplacé, juste a donné un coup de pied
sur la poubelle et il y a 10-15 Chauffeurs qui en sortent prêt a te
remplacé."
Avec une telle
philosophie on ne va pas loin!
Aujourd'hui en
2012, ils ont beau donné des coups sur la poubelle; y sort a RIEN! Au Canada,
combien y a t'ils de détenteurs de classe 1,2 et 3, qui ne conduisent, ne
veulent plus conduire de véhicule commercial, car ils sont royalement ÉCŒURER
du monde végétal du transport. Pour tout ces gens ce n'est même pas une
question d'argent, mais de RESPECT.
Combien
d’événements familiaux manqué, parce que le répartiteur se fout complètement
que tu puisses avoir une vie en dehors de ton camion. Pour certain employeurs,
on ne travaille pas pour eux, non tu appartiens a l'employeur. Un de mes bons
Ami, a même fêté son 25ième anniversaire de mariage dans un truck stop, parce
que pour son répartiteur la livraison du chargement était plus importante que
l'anniversaire de mariage. Le répartiteur n'a fait aucun effort pour le
remplacé sur ce voyage. Voila un exemple flagrant de manque de respect.
Je suis sur
que l'on pourrait écrire un gros livre avec toutes ces histoires d'horreur.
Ce qui est
sur, c'est qu'aujourd'hui les employeurs récolte le fruit des 25 dernières
années de mépris envers les Routiers Professionnels.
Il va falloir que les mentalités
change. Ici il ne s'agit pas seulement de lancer de la poudre aux yeux pour
bien paraître dans le public (Blue Ribbon Task Force) ou d'éblouir les nouveaux
Routiers Professionnels. Mais bel et bien de s'asseoir et discuté franchement
avec les Routiers Professionnels.
Accepter le
fait que les Routiers Professionnels puissent se regrouper en un puissant
Syndicat, afin de pouvoir parlé et négocié d'une seule voie forte d'égal à égal
avec les Employeurs.
Car après
tout, qu'est ce qu'une entreprise qui effectue le transport soit de
marchandises, personnes, etc., si il n'y a pas de Routiers Professionnels
derrière le volant des dit véhicules commerciale??
Fraternellement
Richard
Corbeil
Routier
Professionnel
Syndicaliste
Souverainiste
UNIS NOUS
VAINCRONS, DIVISÉS NOUS PERDRONS
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